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MarieSof
Date d'inscription : 23/05/2023

Baromêtre immobilier : au printemps 2023, les acheteurs ont repris la main Empty Merci

Mar 23 Mai - 10:12
Merci pour cet article, il est très intéressant !
D'ailleurs, si vous cherchez un avis sur une formation immobilière et en particulier celle de Christopher Wangen,
n'hésitez pas à aller voir 
ici, c'est très bien détaillé.

Gilles Roman aime ce message

Gilles Roman
Gilles Roman
Admin
Date d'inscription : 04/05/2015
https://www.lyftv.com

Baromêtre immobilier : au printemps 2023, les acheteurs ont repris la main Empty Baromêtre immobilier : au printemps 2023, les acheteurs ont repris la main

Ven 19 Mai - 21:03
Selon le baromètre Meilleurs Agents de l' #immobilier, "les acheteurs ont repris la main" (dans la négociation des prix -ndlr) durant les premiers mois de l'année 2023. Une évolution qui tend à s'accentuer dans la durée.
- Des crédits toujours difficiles à obtenir. 
- Des transactions qui traînent en longueur. 
- Des prix qui stagnent. 
- Et des marges de négociation qui s’amplifient. 
Baromêtre immobilier : au printemps 2023, les acheteurs ont repris la main Baromz10

Partout en France, les acheteurs négocient les biens à la baisse
Partout, les acheteurs négocient les prix à la baisse. Paris ne fait pas exception. Oublié, le regain d’activité qui accompagne traditionnellement le retour des beaux jours. Sur l’ensemble du territoire métropolitain, les prix continuent à baisser (-0,1% en moyenne) avec de fortes disparités selon les secteurs. Paris poursuit sa lente dégringolade avec une nouvelle baisse de prix de -0,5% en avril. Les zones rurales reprennent du poil de la bête (+0,6%).
Si les villes du Top 10 profitent des premiers rayons de soleil, certaines voient leur prix de vente moyen baisser : Bordeaux (-1%), Montpellier (-0,7%), Lyon (-0,7%) et Toulouse (-0,2%)
Les hausses de prix observées à Lille (+0,1%), Nantes (+0,3%) ou Marseille (+0,4%) notamment sont bien loin des performances habituellement enregistrées à cette période de l’année. 
Seule grande ville à échapper à ce phénomène de baisse depuis le début de l’année… Nice.
Avec 2,1% d’augmentation depuis janvier, la capitale des Alpes-Maritimes tire son épingle du jeu grâce à une clientèle essentiellement composée de secundo-accédants, moins dépendants aux crédits et, pour certains, à la recherche de résidences secondaires.
Les marges de négociation s’amplifient
"Avec des biens qui partaient comme des petits pains ces dernières années, on n’avait pas vraiment le temps de souffler. Encore moins de négocier. Si on voulait être sûr de ravir le logement tant convoité, il fallait se décider en quelques heures. Au risque, sinon, de le voir nous passer sous le nez. Cette époque-là aussi est révolue. Les acquéreurs ont repris le pouvoir et les négociations à la baisse sont désormais légion. Bien sûr, selon les zones géographiques, on ne négocie pas de la même façon".
Dans la capitale, la négociation concerne désormais près de deux transactions sur trois ! Seul un bien sur trois se vend au prix (original -ndlr), contre un sur deux en 2020. En moyenne, la négociation atteint 3,3% du prix de vente à Paris. 
Pour réussir à vendre leur bien aujourd’hui, les vendeurs doivent accepter de revoir leurs prétentions à la baisse. Soit immédiatement au moment de la mise en vente, soit au terme de discussions parfois longues et anxiogènes.
Conséquence immédiate : les délais de transaction s’allongent. 
Deux mois sont désormais nécessaires pour trouver un acheteur dans la quasi-totalité des dix plus grandes villes de l’Hexagone, contre à peine quarante jours en 2020.
L’instabilité financière, la difficulté pour de nombreux porteurs de projets à décrocher un prêt, la hausse régulière des taux de crédit, la problématique du taux d’usure… voilà qui crée un contexte peu favorable au marché immobilier. Selon Meilleurs Agents, le volume mensuel de ventes a reculé de 15% en un an (mars 2023).
La production de crédits immobiliers a, elle, diminué de 13% en un an. Et continue de se dégrader de mois en mois : 14,6 milliards d’euros ont été accordés en février 2023, contre 23,1 milliards un an plus tôt (-37%).
De multiples promesses de ventes pourraient bien ne jamais se concrétiser. Et le seuil symbolique du million de transactions semble aujourd'hui inatteignable.


Dernière édition par LYFtvForum le Mar 23 Mai - 10:13, édité 1 fois
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