8 résultats trouvés pour Industrie
- le 4th Avril 2024, 3:10 pm
- Rechercher dans:
Politique Actualités France - Sujet: Assemblée Nationale : montée de tension autour des PFAS, les «polluants éternels»
- Réponses: 0
- Vues: 265
Assemblée Nationale : montée de tension autour des PFAS, les «polluants éternels»
Cette semaine, les PFAS, ou substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, font l'objet d'une attention particulière. Entre une proposition de loi des écologistes (dans leur journée de niche parlementaire) pour les bannir, une manifestation de salarié·es du groupe Seb organisée avec le soutien de leur patron et une tribune de scientifiques, ces polluants prennent de plus en plus de place dans notre environnement et dans les médias.
Des salarié·es de Seb manifestent à Paris le 3 avril. :copyright: Juliette Mullineaux/Vert
Ce jeudi matin, l'Assemblée nationale étudiait une proposition de loi déposée par le député écologiste Nicolas Thierry. Ce texte ambitieux vise à interdire la fabrication, l'importation et la mise sur le marché de certains produits contenant des PFAS à partir de 2026, et pour tous les usages d'ici 2030. De plus, il prévoit d'intégrer certains PFAS dans le contrôle sanitaire des eaux potables avant 2026, conformément à la réglementation européenne. Enfin, la proposition de loi propose d'instaurer le principe de pollueur-payeur pour responsabiliser les industriels face à la gestion et au traitement des pollutions.
Cette initiative a suscité une vive réaction de la part de l'entreprise Tefal, filiale du groupe Seb.
En effet, le PTFE, également connu sous le nom de Téflon, utilisé dans les poêles anti-adhésives de Tefal, pourrait être interdit d'ici 2026. Mercredi après-midi, direction, élu·es, syndicalistes et salarié·es du groupe se sont rassemblé·es près de l'Assemblée nationale pour demander le retrait de la proposition de loi écologiste.
Les arguments avancés par la direction sont clairs : selon eux, 3 000 emplois français seraient menacés au sein du groupe Seb, et les scientifiques auraient démontré l'innocuité du PTFE.
Cependant, mercredi encore, une tribune publiée dans Le Monde par des scientifiques a contesté ces affirmations.
Ils ont souligné que tous les types de PFAS présentent des risques pour la santé humaine, balayant ainsi les arguments de Seb sur l'innocuité du Téflon. Face à la multitude de variantes de ces substances et à la difficulté pour la science d'évaluer rapidement les risques associés à chacune d'elles, les signataires de la tribune appellent à considérer l'ensemble des PFAS comme une seule classe de produits chimiques, et à les interdire.
Cette semaine marque donc une étape cruciale dans la lutte contre les PFAS, mettant en lumière les enjeux économiques, environnementaux et sanitaires associés à ces polluants persistants.
Cette initiative a suscité une vive réaction de la part de l'entreprise Tefal, filiale du groupe Seb.
En effet, le PTFE, également connu sous le nom de Téflon, utilisé dans les poêles anti-adhésives de Tefal, pourrait être interdit d'ici 2026. Mercredi après-midi, direction, élu·es, syndicalistes et salarié·es du groupe se sont rassemblé·es près de l'Assemblée nationale pour demander le retrait de la proposition de loi écologiste.
Les arguments avancés par la direction sont clairs : selon eux, 3 000 emplois français seraient menacés au sein du groupe Seb, et les scientifiques auraient démontré l'innocuité du PTFE.
Cependant, mercredi encore, une tribune publiée dans Le Monde par des scientifiques a contesté ces affirmations.
Ils ont souligné que tous les types de PFAS présentent des risques pour la santé humaine, balayant ainsi les arguments de Seb sur l'innocuité du Téflon. Face à la multitude de variantes de ces substances et à la difficulté pour la science d'évaluer rapidement les risques associés à chacune d'elles, les signataires de la tribune appellent à considérer l'ensemble des PFAS comme une seule classe de produits chimiques, et à les interdire.
Cette semaine marque donc une étape cruciale dans la lutte contre les PFAS, mettant en lumière les enjeux économiques, environnementaux et sanitaires associés à ces polluants persistants.
- le 2nd Avril 2024, 10:56 pm
- Rechercher dans:
Lyon actualités - Sujet: Région AuRA : le débat public sur une mine de lithium dans l'Allier
- Réponses: 0
- Vues: 365
Région AuRA : le débat public sur une mine de lithium dans l'Allier
Dans le département de l'Allier, une entreprise du nom d'Imerys a annoncé son projet d'ouvrir une mine de lithium, accompagnée d'installations industrielles. Cette initiative vise à exploiter un important gisement de lithium, une ressource essentielle dans la transition vers les véhicules électriques. Cette mine, la première du genre en France, promet de fournir de quoi alimenter la production annuelle de l'équivalent de 700 000 batteries de voitures électriques.
Cependant, ce projet suscite des interrogations quant à ses potentiels impacts environnementaux et socio-économiques.
Face à cette situation, la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) a pris l'initiative d'organiser un grand débat public, s'étalant du 11 mars au 7 juillet 2024. Ce débat se présente comme une plateforme permettant à chacun de s'informer et de partager son point de vue sur le sujet.
Projet de mine de lithium dans l'Allier : enjeux et débat public
Le calendrier du débat public comprend divers événements, allant de réunions publiques à des ateliers thématiques. Par exemple, le 4 avril, une réunion publique intitulée "Une usine de lithium à Saint-Victor ?" est prévue à Montluçon, offrant ainsi une occasion aux citoyens de s'exprimer et de poser leurs questions sur le projet. De même, des tables rondes et des webinaires sont organisés pour approfondir certains aspects techniques et environnementaux de l'exploitation du lithium.
L'actualité du débat public est régulièrement mise à jour sur les réseaux sociaux, invitant ainsi les citoyens à suivre et à participer activement aux discussions. Des retransmissions en direct des réunions sont également proposées pour permettre à un plus large public de s'impliquer.
La participation citoyenne revêt une importance capitale dans ce débat, car elle permet de prendre en compte les préoccupations et les perspectives variées des différents acteurs concernés. Les enjeux environnementaux, économiques et sociaux doivent être examinés avec soin afin de prendre des décisions éclairées et responsables.
Ce projet de mine de lithium dans l'Allier soulève des questions cruciales pour l'avenir énergétique et environnemental de la région. Le débat public organisé par la CNDP offre une opportunité unique pour les citoyens de s'informer, de débattre et d'influencer les décisions qui façonneront le paysage énergétique de demain.
- le 1st Avril 2024, 4:24 pm
- Rechercher dans:
Lyon actualités - Sujet: Près de Lyon, SECURENO'V sécurise les habitations de la Vallée de la chimie
- Réponses: 0
- Vues: 172
Près de Lyon, SECURENO'V sécurise les habitations de la Vallée de la chimie
Dans le cadre du volet Habitat du Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de la Vallée de la Chimie, une étape significative vient d'être franchie avec la sécurisation du 2000ème logement par le programme SÉCURÉNO’V. Ce programme vise à sécuriser les logements au sein du périmètre protégé (PPRT) de cette zone industrielle englobant 10 communes dont 6 sont concernées par l'obligation de mise en sécurité des riverains.
Au total, près de 5 500 logements sont visés par ce dispositif, avec l'obligation pour les propriétaires de réaliser un diagnostic de leurs logements et d'effectuer des travaux de renforcement si nécessaire.
Vanina Nicoli, Préfète secrétaire générale de la Préfecture du Rhône, Bruno Bernard, Président de la Métropole de Lyon, et Julien Vuillemard, conseiller régional de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, se sont récemment rendus à Feyzin pour marquer cet événement majeur.
Pour accompagner les propriétaires dans cette démarche, la Métropole de Lyon pilote depuis 2018 le guichet unique SÉCURÉNO’V.
Ce service gratuit offre une assistance technique, administrative, sociale et financière aux riverains, assurant ainsi une aide à la maîtrise d'ouvrage pour les bénéficiaires. Les travaux peuvent être pris en charge jusqu'à 10% de la valeur du bien, avec un montant maximal de 20 000 €.
Le financement des travaux, d'un montant total de 43 M€, est réparti entre l'État, les collectivités locales, les industriels et les propriétaires. L'État finance intégralement le coût des diagnostics des logements, tandis que les collectivités et les industriels contribuent également au financement.
Les travaux réalisés dans le cadre du programme SÉCURÉNO’V visent à renforcer les logements afin de faire face aux différents risques technologiques présents dans la Vallée de la Chimie. Ces travaux peuvent inclure des mesures telles que le filmage des menuiseries, le remplacement de verres, ou la création de pièces de confinement en cas de contamination toxique de l'air.
À ce jour, plus de 2000 logements ont bénéficié de ce dispositif et réalisé leurs travaux, tandis que 1200 autres propriétaires sont engagés dans la démarche.
La prolongation de 3 ans du dispositif de crédits d'impôts permettra à d'autres propriétaires de s'engager dans cette initiative, contribuant ainsi à renforcer la sécurité des habitants de la Vallée de la Chimie.
- le 1st Avril 2024, 3:50 pm
- Rechercher dans:
Auto, Moto actualités - Sujet: Marché automobile français : fléchissement en mars après une période de croissance soutenue
- Réponses: 0
- Vues: 339
Marché automobile français : fléchissement en mars après une période de croissance soutenue
Après une période de croissance continue, le marché de l'automobile français connaît un léger recul en mars 2024. Selon les données d'AAA Data, expert en données augmentées, les immatriculations de voitures particulières neuves (VPN) ont diminué de 1% par rapport à l'année précédente.
Cette tendance est également observée sur le marché de l'occasion, avec une baisse de 3% des immatriculations.
Sur le mois de mars, AAA Data enregistre 180 024 immatriculations de VPN, contre 182 712 en mars 2023. Cependant, il est important de noter que le mois de mars 2024 compte deux jours ouvrés de moins que l'année précédente. Corrigées de ces deux jours en moins, les données indiquent une croissance de 8%, soulignant ainsi la résilience du marché.
Marie-Laure Nivot, Head of Automotive Market Analysis chez AAA DATA, souligne : «Les récentes évolutions du bonus écologique ont impacté la perception des acheteurs sur le coût des véhicules électriques. Sauf révision de la politique de prix par les constructeurs, le différentiel entre les modèles thermiques et électriques devrait perdurer».
L'électrique dynamisé par le leasing social
Les véhicules électriques bénéficient d'un engouement accru, notamment grâce au leasing social. Representant désormais 19% du marché, les immatriculations électriques ont progressé de 11%. Le leasing social, visant à rendre les véhicules électriques accessibles à un prix abordable, a rencontré un succès bien au-delà des prévisions, conduisant à une cessation anticipée du dispositif par l'État.
Les hybrides en constante progression
Les motorisations hybrides continuent leur ascension, enregistrant une hausse de 23% de leurs immatriculations. Elles représentent désormais 37% du marché, avec une progression notable pour les hybrides légères, non rechargeables et rechargeables.
Le thermique impacté par le malus
En revanche, les immatriculations de véhicules essence ont chuté de 18%, impactées par le durcissement du malus écologique en vigueur depuis janvier 2024. Les modèles diesel connaissent également un déclin, avec une baisse de 32% de leurs immatriculations.
La location courte durée en progression, l'occasion en repli
La location courte durée a enregistré une hausse de 22% de ses immatriculations en mars, tandis que le marché de l'occasion a connu un recul de 3%. Les véhicules d'occasion les moins polluants sont toutefois plébiscités, avec une augmentation des immatriculations pour les véhicules Crit'Air 0 et 1.
L'essor des voitures sans permis
Le marché des voitures sans permis (VSP) connaît un véritable engouement, enregistrant une augmentation significative tant pour les modèles neufs que d'occasion. Avec leur accessibilité et leur électrification croissante, les VSP trouvent leur place dans la mobilité urbaine.
Ce marché attractif attire de plus en plus les constructeurs automobiles, qui investissent dans ce segment en pleine expansion.
- le 19th Mars 2024, 6:33 pm
- Rechercher dans:
Lyon actualités - Sujet: PFAS : trop c'est trop, Lyon Métropole porte plainte au civil contre Arkema et Daikin
- Réponses: 0
- Vues: 354
PFAS : trop c'est trop, Lyon Métropole porte plainte au civil contre Arkema et Daikin
La Métropole de Lyon a décidé de passer à l'action contre les géants industriels Arkema et Daikin, les assignant en justice pour leur implication présumée dans la pollution aux PFAS, souvent qualifiés de "polluants éternels". Cette démarche vise à faire appliquer le principe du pollueur payeur et à protéger la population des risques associés à cette pollution de l'eau potable.
Dans un communiqué, la Métropole a annoncé le 19 mars 2024 avoir intenté une action en référé/expertise devant le tribunal judiciaire de Lyon contre Arkema et Daikin, spécialisés respectivement dans les matériaux de performance et les systèmes de refroidissement.
L'objectif est clair : mettre fin aux rejets polluants et assurer la dépollution nécessaire pour garantir la sécurité des habitants.
La pollution aux PFAS sur le site industriel de Pierre-Bénite, où opèrent Arkema et Daikin, est alarmante. Les analyses ont révélé des concentrations de PFAS dépassant largement les seuils réglementaires, mettant en péril la qualité de l'eau potable dans la région. Face à cette situation, la Métropole estime les coûts des travaux nécessaires entre 5 et 10 millions d'euros pour ramener les niveaux de PFAS en dessous des normes européennes, conformément aux exigences de l'Agence régionale de santé (ARS).
La démarche judiciaire engagée par Lyon Métropole, en collaboration avec la régie publique de l'eau et le syndicat mixte d'eau potable Rhône-Sud, diffère des actions pénales. En agissant au civil, la Métropole n'a pas besoin de prouver l'illégalité des activités des industriels, mais doit établir le lien de causalité entre leurs actions et les préjudices subis.
Parallèlement, les riverains, associations et élus locaux multiplient les initiatives pour faire la lumière sur l'ampleur des pollutions aux PFAS et leurs impacts sur la santé. En janvier, l'ARS avait révélé que les eaux destinées à la consommation de 166 000 habitants de la région contenaient des PFAS à des niveaux dépassant les seuils de sécurité.
Cette action en justice s'inscrit dans un contexte national de prise de conscience croissante concernant les PFAS.
En Occitanie, par exemple, des enquêtes sont en cours pour évaluer les niveaux de PFAS dans l'eau courante, notamment près d'une usine chimique dans le Gard.
Les PFAS, quasi indestructibles, s'accumulent dans l'environnement et peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine, notamment en favorisant certains cancers, selon des études. Aux États-Unis, des actions collectives ont contraint plusieurs industriels à payer des milliards de dollars pour mettre fin aux poursuites liées à la pollution aux PFAS.
Cette action en justice de la Métropole de Lyon contre Arkema et Daikin marque une étape importante dans la lutte contre la pollution aux PFAS et illustre la détermination des autorités locales à protéger la santé publique et l'environnement.
- le 22nd Novembre 2023, 4:16 pm
- Rechercher dans:
Economie, Entreprises, Syndicats - Sujet: Recherche & Développement : Renault lorgne sur l'Intelligence Artificielle
- Réponses: 0
- Vues: 695
Recherche & Développement : Renault lorgne sur l'Intelligence Artificielle
L'École des Ponts ParisTech et la Supply Chain Renault Group annoncent un partenariat de recherche axé sur l'avenir et l'optimisation de la supply chain, avec un accent particulier sur l'intelligence artificielle. La signature de la convention de partenariat aura lieu le 24 novembre à la Maison des Ponts en présence de Denis Le Vot, Chief Supply Chain Officer Renault Group, et Anthony Briant, directeur de l'École des Ponts ParisTech.
Cette collaboration prolongée sur 5 ans, la plus longue jamais signée par la Supply Chain Renault Group avec un partenaire académique, vise à explorer des sujets ambitieux liés à l'optimisation logistique. Les deux institutions, représentant la "French Tech", uniront leurs forces pour relever les défis internationaux en utilisant l'intelligence artificielle, notamment le Machine Learning, la Recherche Opérationnelle et Générative.
Le contenu scientifique sera supervisé par Axel Parmentier du Cermics, le laboratoire de mathématiques appliquées de l'École des Ponts ParisTech. La signature officielle le 24 novembre offrira une occasion unique d'échanger sur les enjeux opérationnels, scientifiques, économiques, écologiques et en matière de ressources humaines.
Renault Group, déjà engagé dans la transformation de sa supply chain avec des outils d'intelligence artificielle, souhaite intensifier son approche en s'appuyant sur l'expertise du Cermics. Les domaines clés incluent l'excellence opérationnelle, l'attractivité de la filière et le progrès scientifique, avec un accent particulier sur la maîtrise des algorithmes basés sur l'IA pour optimiser les itinéraires logistiques, réduire l'empreinte carbone et attirer de nouveaux talents.
- le 17th Juin 2023, 9:57 pm
- Rechercher dans:
Politique Actualités France - Sujet: Projet de loi industrie verte : les préconisations de France Nature Environnement
- Réponses: 0
- Vues: 740
Projet de loi industrie verte : les préconisations de France Nature Environnement
Le 20 juin, le #Senat examinera en séance publique le projet de loi pour l’industrie verte. Un projet de loi qui pour l’instant est clairement plus « industrie » que « vert », et oublie l’urgence écologique. Alors que nous affrontons de graves crises écologiques, quelle réindustrialisation est souhaitable en France ? Après avoir analysé ce texte, France Nature Environnement fait des propositions.
Ce projet de loi comprend plusieurs dispositions pour accélérer tous les types d’industries. Pourtant, nous sommes aujourd’hui conscients que l’industrie est très impactante pour l’environnement et la santé humaine : pollution de l’air, des sols, de l’eau, des milieux, contribution au changement climatique et consommation de ressources, artificialisation. Il est impossible de vouloir réindustrialiser sans prendre en compte ces impacts qui existent en France comme ailleurs. De plus, on ne peut sérieusement qualifier de “verte” une réindustrialisation visant à répondre à un niveau de consommation insoutenable pour notre planète.
La première question à se poser est celle de nos besoins essentiels : il faut assortir cette volonté de relocalisation d’une réflexion sur nos besoins, pour orienter la consommation vers du “"moins et mieux”. Prenons l’exemple de la société Bridor qui voulait implanter sa nouvelle usine en Bretagne : il s’agissait d’importer des céréales de destination parfois lointaines, de produire en France au détriment de terres agricoles qui allaient être détruites, pour ensuite principalement exporter les viennoiseries[1] !
Pour Ginette Vastel, vice-présidente de France nature Environnement : « Ce projet de loi à ce stade est surtout axé sur la réindustrialisation. Pour le rendre vraiment vert, nous demandons aux parlementaires de réserver les dispositifs d’aide aux industries ayant réduit au maximum leur empreinte environnementale et répondant à des besoins réellement essentiels. »
Construire le dialogue autour des projets industriels pour éviter les dérives
Nous sommes tous intimement concernés par la qualité de notre air, de notre eau, de notre alimentation mais aussi par la biodiversité qui nous entoure. Toute décision publique affectant l’environnement nous affecte donc tous. Il est donc légitime et constructif que les citoyen·ne·s puissent contribuer aux décisions impactant leur environnement. Avant même que ce texte ne soit discuté, de grands groupes industriels polluent nos cours d’eau ou notre air, sans que l’État ne donne les moyens humains et financiers de les contrôler régulièrement et de leur faire cesser des pollutions de toute nature. France Nature Environnement agit régulièrement pour dénoncer les dérives de l’économique primant sur l’environnement (ici ou ici par exemple).
La redynamisation des territoires industriels dépend entièrement de l’implication des citoyens. Pourtant ce projet de loi revient encore sur certaines possibilités pour le public de participer aux décisions sur les projets industriels. Les régressions ne sont pas la solution alors que les industriels déjà en activité ne sont pas assez contrôlés
Pour Antoine Gatet, Président de France Nature Environnement : « Certains mesures de ce texte reviennent à vouloir imposer un passage en force pour cette réindustrialisation. Le dialogue avec le public permet pourtant d’améliorer les projets, de les rendre plus pertinents, moins néfastes pour l’environnement, plus respectueux des personnes impactées. Le bâcler signifie accroître les tensions dans les territoires et le risque de contentieux. Nous demandons aux parlementaires de prévoir un réel dialogue sur les projets industriels pour éviter de futurs conflits dans les territoires. »
Nos experts
Ginette Vastel, vice-présidente de France nature EnvironnementMorgane Piederriere, responsable du plaidoyer de France Nature Environnement
- le 3rd Juin 2022, 4:20 pm
- Rechercher dans:
Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Pollution industrielle au sud de Lyon : des actions en justice contre Arkema et Elkem Silicones
- Réponses: 0
- Vues: 905
Pollution industrielle au sud de Lyon : des actions en justice contre Arkema et Elkem Silicones
À la suite de requêtes déposées en vue d’un référé pénal environnemental contre deux exploitants industriels de la vallée de la chimie, des questions sont soulevées, selon la Préfecture, quant à la prévention des pollutions aux abords de ces sites. Les services de l’État précisent les actions menées.
L’association « Notre affaire à tous » a déposé deux requêtes en vue d'un référé pénal environnemental contre les sociétés #Arkema (Pierre-Bénite) et Elkem Silicones (Saint-Fons).
En raison de leur classification Seveso seuil haut, ces deux sites industriels font l’objet de contrôles très réguliers par les services de l’État, permettant de mettre en évidence et d’engager des mesures en cas de non-conformité.
Graduées selon leur niveau de gravité, les non-conformités peuvent être rectifiées par une action de l’exploitant (vérifiée par une nouvelle inspection), ou donner lieu à une mise en demeure, et si nécessaire à une sanction.
Sur la base des rapports d’inspection des installations classées, l’association estime que les non-conformités relevées et signalées par l’État n’ont pas été suivies d’effets suffisants par Arkema et Elkem Silicones.
Accès aux rapports d’inspection de l’État sur ce lien :
La préfecture indique dans un communiqué qu'à la demande de l’inspection, plusieurs non-conformités – citées par l’association – ont déjà été levées par des actions des exploitants. À titre d’exemple, Arkema a réalisé une station de traitement des effluents, permettant de lever la mise en demeure du 2 mai 2018. Elkem a réalisé un bassin grand sinistre pour prévenir les déversements accidentels, répondant à la demande de mise en conformité du 7 juin 2019.
D’autres non-conformités sont en voie d’être levées ; elles nécessitent souvent l’investissement dans de nouveaux équipements, des délais de réalisation sont donc prescrits en conséquence à l’exploitant. L’inspection s’assure du respect de ces prescriptions et de ces délais.
Les services de l’État indiquent qu'ils sont "à la pleine disposition de l’autorité judiciaire pour établir un bilan précis, pour chaque non-conformité, des actions réalisées et en cours et des modalités de contrôle".
LYFtvnews - rubriques vidéos & actualités de A à Z :
Afrique Amériques Animaux Annonces Asie Auto/Moto Carnets d'actus Cinéma Economie Education Emploi Environnement Europe Faits divers Gastronomie Immobilier Librairie Lyon Justice Logement Loisirs Maison & Jardins Musique(s) Medias Organisations politiques et sportives Paris Politique actualités france Régions & DomTom Villes, départements et métropoles Santé Sciences & Recherche Solidarités Sports Tourisme & voyages Universités Urbanisme Transports & mobilités Vos publications AMP