Après Boulanger, Capgemini, Cultura et Truffaut, la CNAV victime d'une fuite de données

LYFtv-Politique Date d'inscription : 06/04/2012

Ces dernières semaines, les cyberattaques contre les entreprises françaises se sont multipliées à un rythme alarmant. Après des entreprises de renom telles que Boulanger, Capgemini, Cultura et Truffaut, c’est désormais la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) qui fait les frais d’une nouvelle fuite massive de données.

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Les pirates informatiques ont dérobé les adresses et numéros de sécurité sociale de 370 000 bénéficiaires, mettant une fois de plus en lumière les vulnérabilités des systèmes informatiques français.

La gravité de cette situation est indéniable. En quelques semaines, ce sont plusieurs millions de données sensibles qui se retrouvent dans les mains de cybercriminels, posant des risques majeurs pour les entreprises, les institutions et les citoyens français. Face à ce constat, le SFPN (Syndicat Français des Professionnels du NoCode) s’est mobilisé pour rappeler l’urgence de renforcer la cybersécurité à travers des solutions innovantes et durables.
Une réponse technologique avec le NoCode et le LowCode
Alors que les entreprises luttent pour contenir ces attaques, le SFPN met en avant les avantages des technologies NoCode et LowCode, qui peuvent contribuer à alléger la pression sur les ressources humaines et technologiques tout en offrant des solutions flexibles et rapides. Selon Frédéric Najman, expert en cybersécurité au sein du SFPN, « les cyberattaques de plus en plus sophistiquées mettent en évidence la nécessité d'une meilleure gestion des ressources technologiques. Le NoCode et le LowCode permettent de libérer des développeurs pour qu'ils se concentrent sur des problématiques plus critiques comme la cybersécurité, tout en permettant à d’autres équipes de créer des outils et applications internes plus rapidement. »
Le SFPN souligne que ces technologies offrent des alternatives efficaces pour pallier la pénurie de développeurs tout en renforçant la sécurité des systèmes. Avec des outils NoCode et LowCode, les entreprises peuvent développer des applications internes ou automatiser des processus en minimisant les erreurs humaines, ce qui contribue à réduire les failles exploitables par les pirates informatiques.
Un thème central au NoCode Summit 2024
La cybersécurité sera l'un des sujets phares du NoCode Summit 2024, qui se tiendra en octobre prochain à Station F, à Paris. Cet événement majeur réunira les experts et acteurs du domaine, qui discuteront des solutions technologiques pour renforcer la sécurité des entreprises face à la menace croissante des cyberattaques.
« Dans un contexte où les trois quarts des RSSI (responsables de la sécurité des systèmes d'information) déclarent que leur organisation a été confrontée à un incident de sécurité applicative au cours des deux dernières années, les outils NoCode et LowCode apportent de nouvelles options pour dégager des ressources et trouver des solutions pour minimiser les risques », explique Pierre Launay, président du SFPN. Ces technologies offrent aux entreprises une souplesse sans précédent, leur permettant de créer des solutions internes adaptées aux besoins immédiats tout en allégeant la charge sur les équipes informatiques.
Vers une sécurité accrue pour les entreprises françaises
Frédéric Najman conclut : « Ces attaques montrent que la cybersécurité doit être une priorité absolue. Le NoCode et le LowCode permettent non seulement de multiplier les ressources disponibles, mais aussi de promouvoir un développement technologique plus sûr et accessible à tous. » Alors que les cybercriminels exploitent des failles de plus en plus complexes, les entreprises françaises doivent revoir leur stratégie de protection en combinant innovation technologique et vigilance accrue.
Le NoCode et le LowCode apparaissent ainsi comme des solutions prometteuses pour renforcer la cybersécurité tout en permettant aux entreprises de répondre à leurs besoins de développement sans sacrifier leur sécurité. L’avenir de la cybersécurité pourrait bien se trouver dans l’agilité de ces nouvelles technologies, capables de démocratiser la création d’applications tout en améliorant la protection des systèmes.