Légumes bio : face aux attaques massives du mildiou, situation catastrophique dans certaines régions
Sam 4 Aoû - 12:38
Le climat agité de ces dernier mois a entrainé une prolifération massive des maladies dont le mildiou, le botrytis ou encore le sclérotinia, sur nombre de cultures. Même si la situation semble être sous contrôle en agriculture conventionnelle, le Collectif Sauvons les Fruits et Légumes rappelle que certaines productions ont évité le pire de justesse. En revanche, en agriculture biologique, la situation est jugée catastrophique dans certaines régions.
Attaque massive du mildiou
L'ensemble des producteurs de fruits et légumes ainsi que les jardiniers amateurs l'ont constaté : le mildiou impacte massivement les productions, surtout dans le nord de la France. Outre les vignes, le parasite s'est attaqué aux cultures de fruits et légumes sous abri froid, en plein-champ et très localement chez des serristes (tomates). D'autres parasites comparables ont également provoqué des pertes conséquentes de productions. Dans l'ouest, la pomme de terre (primeur et de consommation) a nécessité une défanage plus précoce que d'habitude. Dans ce secteur la production biologique est particulièrement impactée avec des parcelles totalement détruites. Quant aux plantations de drageons d'artichauts, elles ont subi des attaques de mildiou conséquentes.
Dans le secteur de la pomme, les producteurs ont dû jongler pendant plusieurs semaines entre gestion du risque et contraintes réglementaires. La réglementation (arrêté de 12 Septembre 2006) a en effet rendu très difficile le traitement de la tavelure.
Situation maitrisée
Sauf cas particulier, le professionnalisme des producteurs n'a pas été pris en défaut dans les régions les plus impactées (nord-ouest de la France). La maitrise en amont des facteurs favorables au développement de ces maladies (suppression des mauvaises herbes hôtes des agents pathogènes, gestion de l'aération des cultures sous abris, emploi de solutions phytopharmaceutiques avec des modes d'actions différents etc.), a permis la maitrise du risque.
« L'année 2012 démontre donc que l'association entre mesures préventives, analyse du risque et panoplie de solutions d'intervention est la clef pour assurer une production régulière en fruits et légumes frais, » observe Bernard Géry, porte-parole du Collectif. « Mais dans certaines cultures, nous sommes passés au bord du gouffre. Avec le changement climatique, ce type de situation risque de se multiplier à l'avenir. »
Né en novembre 2007, le Collectif sauvons les fruits et légumes de France constitue un mouvement de citoyens. Il vise à sortir les producteurs de l'impasse réglementaire dans laquelle ils se trouvent. Il rassemble des producteurs de la France entière, membres de toutes les filières et de toutes les sections professionnelles qui, confrontés aux mêmes problèmes, ont décidé de réunir leurs efforts pour sensibiliser l'opinion et les pouvoirs publics aux menaces qui pèsent sur la production hexagonale et aux moyens d'y remédier ; il ne se substitue pas plus qu'il ne concurrence l'organisation traditionnelle de la profession ; il n'a pour but que de la compléter avec le souci, partagé par tous, de l'efficacité. Toutes les cultures de fruits et légumes y sont représentées. Il obtient le soutien de scientifiques, de médecins, mais également de chefs cuisiniers, etc. Il est soutenu par des élus (maires, conseillers généraux et régionaux, députés et sénateurs).
Attaque massive du mildiou
L'ensemble des producteurs de fruits et légumes ainsi que les jardiniers amateurs l'ont constaté : le mildiou impacte massivement les productions, surtout dans le nord de la France. Outre les vignes, le parasite s'est attaqué aux cultures de fruits et légumes sous abri froid, en plein-champ et très localement chez des serristes (tomates). D'autres parasites comparables ont également provoqué des pertes conséquentes de productions. Dans l'ouest, la pomme de terre (primeur et de consommation) a nécessité une défanage plus précoce que d'habitude. Dans ce secteur la production biologique est particulièrement impactée avec des parcelles totalement détruites. Quant aux plantations de drageons d'artichauts, elles ont subi des attaques de mildiou conséquentes.
Dans le secteur de la pomme, les producteurs ont dû jongler pendant plusieurs semaines entre gestion du risque et contraintes réglementaires. La réglementation (arrêté de 12 Septembre 2006) a en effet rendu très difficile le traitement de la tavelure.
Situation maitrisée
Sauf cas particulier, le professionnalisme des producteurs n'a pas été pris en défaut dans les régions les plus impactées (nord-ouest de la France). La maitrise en amont des facteurs favorables au développement de ces maladies (suppression des mauvaises herbes hôtes des agents pathogènes, gestion de l'aération des cultures sous abris, emploi de solutions phytopharmaceutiques avec des modes d'actions différents etc.), a permis la maitrise du risque.
« L'année 2012 démontre donc que l'association entre mesures préventives, analyse du risque et panoplie de solutions d'intervention est la clef pour assurer une production régulière en fruits et légumes frais, » observe Bernard Géry, porte-parole du Collectif. « Mais dans certaines cultures, nous sommes passés au bord du gouffre. Avec le changement climatique, ce type de situation risque de se multiplier à l'avenir. »
Né en novembre 2007, le Collectif sauvons les fruits et légumes de France constitue un mouvement de citoyens. Il vise à sortir les producteurs de l'impasse réglementaire dans laquelle ils se trouvent. Il rassemble des producteurs de la France entière, membres de toutes les filières et de toutes les sections professionnelles qui, confrontés aux mêmes problèmes, ont décidé de réunir leurs efforts pour sensibiliser l'opinion et les pouvoirs publics aux menaces qui pèsent sur la production hexagonale et aux moyens d'y remédier ; il ne se substitue pas plus qu'il ne concurrence l'organisation traditionnelle de la profession ; il n'a pour but que de la compléter avec le souci, partagé par tous, de l'efficacité. Toutes les cultures de fruits et légumes y sont représentées. Il obtient le soutien de scientifiques, de médecins, mais également de chefs cuisiniers, etc. Il est soutenu par des élus (maires, conseillers généraux et régionaux, députés et sénateurs).
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