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AdminAdmin- Date d'inscription : 29/05/2007
Une pétition Avaaz pour les droits fonciers des peuples autochtones
Sam 12 Oct - 10:48
Plus de 2 000 d'entre eux ont été tués ces dernières années pour s'être opposés à l’élevage intensif, aux mines, et aux exploitations forestières qui mutilent les écosystèmes. Pourtant, leurs mobilisations sont essentielles – en Guyane, le mouvement contre la mine Montagne d’Or, mené notamment par les peuples autochtones, a permis l’arrêt du projet!
À la Présidente de la COP16, Susana Muhamad, à tous les dirigeants internationaux et aux parties à la Convention des Nations unies sur la diversité biologique:
"Nous vous demandons de faire reconnaître les droits fonciers des peuples autochtones et des communautés locales à 100% d'ici 2025 dans les accords multilatéraux ainsi que dans les appareils juridiques nationaux et les dispositifs d'accès au foncier. La reconnaissance formelle de leurs territoires est nécessaire pour respecter leurs droits et assurer leur survie. C'est également l'un des moyens les plus efficaces de faire face à la double crise de la biodiversité et du changement climatique." Des hommes et des femmes autochtones sont assassinés parce qu'ils veulent maintenir la planète en vie. C'est une tragédie pour toute la planète.
Les peuples autochtones protègent notamment les forêts, mais ils ne peuvent pas continuer à le faire si leurs vies sont en danger. Nombre d'entre eux ne sont même pas reconnus légalement propriétaires des terres pour lesquelles ils se battent! C’est notamment le cas en Guyane, où l'État est propriétaire de la plupart des terres qu’ils habitent.
Les dirigeants internationaux peuvent mettre fin à ces attaques insensées en permettant aux peuples autochtones d’obtenir des titres de propriété.
Ils pourront ainsi protéger les terres où ils vivent sans risquer leur vie.
Signez et nous interpellerons directement les dirigeants internationaux lors de la COP 16 sur la biodiversité, qui aura lieu dans quelques semaines:
Suivre ce lien pour signer la pétition
Cette campagne est soutenue par:
Hindou Oumarou Ibrahim
Présidente de l'Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones et membre du peuple Mbororo (Tchad)
Txai Suruí
Leader autochtone, militante pour les droits du peuple Paiter Suruí (Brésil)
Célia Xakriabá
Première femme autochtone élue députée de l'État de Minas Gerais, membre du peuple Xakriabá (Brésil)
Jessica Pacheco
Experte technique de Sierra de Santa Marta, membre du peuple Kankuama (Colombie)
Olivia Bisa
Presidente de la nation Chapra
Nemonte Nenquimo
Lauréate du prix Goldman, première présidente des Waorani (Pastaza, Équateur)
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