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Gilles Roman
Gilles Roman
Admin
Date d'inscription : 04/05/2015
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16082023
Les moustiques tigres envahissent peu à peu les campagnes de la métropole lyonnaise. Un cas de dengue a d'ailleurs été détecté dans une commune du Mont d'Or. Mais quels sont les risques, les symptômes, les traitements et les mesures de prévention de cette maladie jusqu'ici purement tropicale liée aux moustiques ? 
La dengue est due à un virus transmis par un moustique qui vit en milieu urbain et affectionne les points d’eau stagnante autour des habitations. La femelle pique le jour pour se nourrir et transmet alors le virus si elle est infectée. 
Les risques de la Dengue
L'Institut Pasteur nous informe sur son site internet que la forme courante de la maladie est bénigne (...) mais la forme grave, la dengue hémorragique, peut se compliquer d’un état de choc souvent mortel. "La recrudescence de la dengue ces dernières années justifie donc une meilleure connaissance de cette maladie par le grand public. Ainsi, les mesures de prévention individuelles indispensables seront mieux respectées".
La dengue évolue dans de nombreuses zones tropicales et subtropicales. Elle sévit de façon endémique avec des poussées épidémiques. La région la plus touchée est l’Asie du sud-est. Le risque existe également dans les îles du Pacifique et de l’Océan indien, dans la zone intertropicale de l’Amérique latine et dans les Caraïbes. Pour le cas lyonnais, la première personne infectée avait vraisemblablement voyagé en Martinique.
Les symptômes de la Dengue : 
L’infection par le virus est essentiellement humaine, elle peut rester cliniquement muette et passer inaperçue. Quand la maladie se déclare, on observe le plus souvent une fièvre de dengue classique : après une incubation courte, d’une semaine environ après la piqûre de moustique, le malade présente brutalement une forte fièvre avec frissons et maux de tête. Il se plaint souvent de troubles digestifs et de courbatures. On constate parfois comme symptôme une éruption cutanée. Tout cela guérit habituellement sans traitement particulier, en quelques jours, avec, toutefois, persistance d’une fatigue pendant quelques semaines. 
Il n'y a pas de vaccin contre la Dengue
Malheureusement, dans quelques cas survient la forme grave de la maladie, la fièvre hémorragique de dengue : deux à trois jours après le début, on assiste à une aggravation brutale avec une dégradation rapide de l’état général et l’apparition d’hémorragies multiples. Cette forme sévère peut s’accompagner d’un syndrome de choc et devient alors fréquemment mortelle, même avec une prise en charge en milieu spécialisé. Il n’existe pas de vaccin, il n’y a pas de traitement préventif ni curatif particulier. 
La prévention de la maladie repose sur la lutte contre les moustiques et la protection de leurs piqûres. 
Dans une fièvre de dengue classique, on a la charge de soulager le malade des douleurs musculaires, des maux de tête et de la fièvre grâce à des antalgiques et des antipyrétiques, type paracétamol. Il faut absolument éviter l’aspirine qui augmente le risque hémorragique. Le repos au lit est de règle. En cas de fièvre hémorragique de dengue, une surveillance s’impose, clinique et biologique Si le syndrome hémorragique évolue vers un état de choc, la prise en charge relève d’un service de réanimation. 
La dengue représente une part importante des épisodes fébriles dans les problèmes de santé au retour de #voyage, hors  paludisme. 
Le risque d’introduction et d’implantation est particulièrement important dans des zones jusque-là indemnes où un des vecteurs potentiels est présent. C’est notamment le cas en Europe et dans le sud de la France. 
Les mesures de prévention :
Dès 2006 le ministère de la Santé a mis en place un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya en France métropolitaine. Ce dispositif est établi en lien avec les Agences Régionales de Santé (#ARS), les conseils généraux et les communes concernés, ainsi que les Agences nationales de santé et les structures chargées de la surveillance entomologique et de la démoustication.
Toute personne de retour de voyage d’une zone endémique (moins de 15 jours) et présentant au moins un des symptômes de dengue, de Chikungunya ou de Zika doit être signalée à l’ARS et faire l’objet d’une demande de confirmation biologique. Cette procédure permet l’intervention rapide des services de lutte antivectorielle autour des cas suspects afin d’éviter la transmission du virus. 
Sans attendre la confirmation biologique, il doit être conseillé aux cas suspects de se protéger de toute piqûre de moustique (répulsif, moustiquaire etc.) et de rester autant que possible à domicile pour éviter la mise en place d’une chaîne de transmission de la maladie.

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