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Gilles Roman
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Rester, travailler ou repartir : une étude sur les projets des réfugié(e)s d'Ukraine Empty Rester, travailler ou repartir : une étude sur les projets des réfugié(e)s d'Ukraine

Sam 24 Sep - 20:21
Désireux de travailler, les réfugiés d’Ukraine ont besoin d’un soutien durable pour assurer leur inclusion, selon une enquête du #HCR. Ceci est un résumé des déclarations de Matthew Saltmarsh, porte-parole du HCR - à qui toute citation peut être attribuée - lors de la conférence de presse du 23 septembre 2022 au Palais des Nations à Genève.




GENÈVE - Sept mois après le début du conflit armé international en #Ukraine, les #réfugiés demeurent reconnaissants de l'accueil chaleureux qu'ils ont reçu à travers l'Europe. La plupart d'entre eux prévoient de rester là où ils se trouvent pour le moment.

La majorité d’entre eux ont un niveau de qualification élevé et sont prêts à travailler et à apporter leur contribution à leur pays d’accueil, mais ils ont besoin d’un soutien durable pour assurer leur inclusion socio-économique, selon une enquête publiée aujourd’hui par le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés.

Basée sur les réponses de 4800 réfugiés ukrainiens accueillis dans des pays d'Europe et d'ailleurs, entre août et septembre, l'enquête « Lives on Hold : Intentions and Perspectives of Refugees from Ukraine » (Vies en suspens : intentions et perspectives des réfugiés d’Ukraine) donne un aperçu des défis auxquels ils sont confrontés, ainsi que de leurs intentions.

Alors que le conflit en Ukraine continue de briser des millions de familles, la majorité des réfugiés ukrainiens (82%) ont l’intention de rentrer chez eux pour retrouver leur famille, mais seulement 13% prévoient de le faire dans les trois prochains mois, selon l’enquête.

Dans les pays d’accueil, de nombreux réfugiés ont fait mention de facteurs positifs, tels que leurs liens avec leur famille ou leurs amis, la sécurité et la stabilité, la disponibilité de services médicaux, l’accès à l’éducation et la situation économique générale.

Environ 70% des réfugiés sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, et deux tiers d’entre eux travaillaient auparavant en Ukraine. 

Les réfugiés sont désireux de réintégrer le marché du travail, ce qui réduirait leur dépendance vis-à-vis de l’aide sociale mais, actuellement, moins d’un tiers d’entre eux travaillent, que ce soit comme salariés ou comme indépendants.

De nombreux réfugiés cherchent à jouer un rôle plus actif dans leur pays d’accueil, mais ils ont besoin d’un soutien supplémentaire pour y parvenir. De nouveaux besoins sont apparus au fur et à mesure au cours de leur exil. Beaucoup mentionnent le besoin de cours pour apprendre les langues locales, d’un soutien pour s’assurer que leurs compétences sont officiellement reconnues et, surtout, d’une aide pour les services de garde d’enfants qui leur permettraient de travailler à l’extérieur.

Les trois quarts des personnes interrogées ont indiqué qu’elles avaient l’intention d’envoyer leurs enfants à l’école dans leur pays d’accueil, tandis que 18% préféraient un enseignement à distance basé sur le programme ukrainien.

Sans emploi, beaucoup ont du mal à joindre les deux bouts et à trouver un logement décent. Près de la moitié (41%) sont hébergés dans des familles d’accueil, 20% vivent dans des lieux d’hébergement collectif ou des hôtels, et un quart sont locataires. Beaucoup sont très préoccupés par la recherche de solutions alternatives durables avant l’hiver.

Les autres besoins urgents restent le soutien psychologique et l’aide spécialisée pour les enfants handicapés et les personnes âgées. Quelque 87% des réfugiés sont des femmes et des enfants, et près d’un tiers des personnes interrogées ont déclaré qu’un membre de leur famille souffrait d’au moins un handicap.

De grandes parties de l’Ukraine restent dévastées. Dans de nombreuses régions, les villes et les moyens de subsistance ont été réduits à néant. L’arrivée de l’hiver et la flambée des prix de l’énergie - ou l’absence d’électricité - rendent le retour chez eux difficile pour l’instant pour de nombreuses personnes déplacées.

Près de sept millions de personnes sont déplacées à l’intérieur de l’Ukraine, et le HCR procède à des réparations et à l’isolation de maisons pour les familles les plus vulnérabes en prévision de l’hiver. Plus de 815 000 personnes ont reçu de la nourriture et des articles non alimentaires, y compris des vêtements d’hiver, tandis que plus de 31 000 personnes ont reçu des matériaux pour des abris d’urgence. Le HCR a pour objectif de distribuer des kits d’abris d’urgence à plus de 100 000 personnes d’ici la fin de l’année.

Avec plus de 7,4 millions de réfugiés d’Ukraine répartis dans toute l’Europe, le HCR demande instamment un soutien continu aux généreux pays d’accueil afin de garantir que les réfugiés aient accès à une assistance adéquate, et qu’ils soient inclus dans la vie socio-économique.

Cette enquête qualitative et quantitative est la deuxième du HCR consacrée aux profils et aux intentions des réfugiés d’Ukraine à travers l’Europe. Elle couvre les réfugiés présents dans un plus grand nombre de pays que la première enquête.
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