Re: Téléfilm : la GPA fait débat sur France 2 le 9 février
Jeu 10 Fév - 18:32
QU'EST CE QU'ELLE A MA FAMILLE ?
Avec Sofia Essaïdi et Malik Zidi
Une fiction française consacrée à la GPA
Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? s'inspire librement des témoignages contenus dans le livre de Marc-Olivier Fogiel, Qu'est-ce qu'elle a ma famille ?
Cette fiction a fait le choix de prioriser l’intime et le combat de deux couples - l’un homo, l’autre hétéro - n’ayant rien en commun, si ce n’est leur désir profond de fonder une famille...
Téléfilm : la GPA fait débat sur France 2 le 9 février
Mer 9 Fév - 18:32
Qu'est-ce qu'elle a ma famille ? est un téléfilm réalisé à partir d'un scénario de Marc-Olivier Fogiel, diffusé le 9 février sur France 2 : Céline et Mathieu, couple d'agriculteurs, préparent activement la venue de Mme Rouart, l'assistante sociale, dans leur ferme.
Cela fait maintenant cinq ans que leur première demande d'adoption a été faite et qu'ils se battent sans relâche pour accueillir un enfant. Céline, la quarantaine approchant, se rend bien compte que le compte à rebours s'accélère... Mais Mme Rouart n'a qu'une option à leur soumettre : l'adoption d'un enfant «polyhandicapé». Emplie de désespoir, Céline s'en prend violemment à l'assistante sociale. Avant de partir, la stagiaire de Mme Rouart leur glisse rapidement les coordonnées de l'un de ses amis, Darius, qui a eu recours à la Gestation Pour Autrui.
Réalisateur: Hélène Angel, Scénario: Marc-Olivier Fogiel, Hélène Angel, Société de Production: France 2, Albertine Productions
Acteurs: Sofia Essaïdi (Céline), Malik Zidi (Mathieu), Benjamin Siksou (Julien), Roby Schinasi (Darius), Patrick d'Assumçao (Eric), Christiane Millet (Aline)Hasard du calendrier La Cour d’appel de Toulouse s’est prononcée ce matin sur la filiation d’un enfant engendré au cours d’une relation sexuelle entre sa mère et une femme trans, à savoir son mari ayant obtenu le changement à l’état civil de la mention de son sexe masculin en sexe féminin.
La Cour ordonne la mention du mari devenu femme trans sur l’acte de naissance de l’enfant comme « mère ».
L’association Juristes pour l’enfance regrette dans un communiqué cette décision qui fait prévaloir selon elle le désir et la volonté des adultes sur la réalité de la filiation de l’enfant.
"Quel que soit le cheminement des personnes et leur ressenti intime, parler d’une femme qui fournit des spermatozoïdes relève de l'utopie", écrivent ces juristes qui estiment que "contrairement à ce que certains voudraient croire et faire croire, car il s’agit bien d’une croyance, une personne qui engendre un enfant en fournissant ses spermatozoïdes dans une relation sexuelle ne peut être que père".
Cette personne peut se présenter dans la vie courante comme femme et même être désignée comme telle à l'état civil, il reste qu'elle a engendré comme père. Tel est le réel.
D’ailleurs, pour les enfants de cette femme trans nés avant son changement de la mention du sexe à l’état civil, la loi est bien claire sur le fait que ce changement n’a pas de conséquence sur leur état civil. Cette femme trans est donc toujours désignée comme père à l’égard de ses enfants aînés, alors même qu’elle se présente au quotidien comme femme.
Dès lors que la justice s'égare à reconnaître comme mère la personne qui a fourni les spermatozoïdes pour la conception de l’enfant, alors que signifie désormais le mot mère ?
Juristes pour l’enfance regrette ce qu'elle estime être une régression opérée par cette décision dans le respect dû à "l'enfant, une fois de plus sommé de s’adapter pour réaliser le projet des adultes".
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