Alors que les choses ne cessent d’évoluer concernant la législation du CBD en France, une nouvelle importante est tombée du côté de la Commission européenne.
En effet, le nouvel arrêté anti-fleurs sollicité par la France à travers la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) ne semble pas être accepté par la Commission européenne.
La MILDECA qui demandait l’interdiction et la prohibition totale des fleurs de chanvre considérant que cette dernière était soumise à la loi française sur les stups est pour l’instant retoqué par la Commission européenne. La France va donc devoir revenir sur son arrêté concernant la vente de fleurs et de feuilles brute.
La raison de cette révision de l’arrêté est la suivante, la CE considère que les produits concernés peuvent être assimilés à des denrées alimentaires et non des stupéfiants ou substances psychotropes, par conséquent les gens doivent pouvoir continuer de les consommer légalement.
Le texte complet ci-dessous
La législation française et ceux qui l’appliquent vont devoir réadapter leur approche sur le sujet…
Cette nouvelle apporte un certain soulagement et ouvre une porte aux différents acteurs du secteur, dans l’optimisation de l’utilisation de l’ensemble du chanvre. En rappelant d’ailleurs que le plus important producteur européen de chanvre n’est autre que… la France, qui cultive près de 20 000 hectares sur le territoire.
Jean Emmanuel MAFFRE, le fondateur de THE HEMP CONCEPT se réjouit de ce changement de cap que la France va certainement devoir prendre : « Nous sommes très heureux de constater l’évolution positive des choses concernant la législation du CBD. La fleur est un produit qui possède de grandes vertus, il était très dommageable pour les consommateurs que la loi française la considère comme illégale. Cette note de la CE permet d’envisager un avenir plus serein et juste à ce sujet. Cela ouvre aussi de nouvelles perspectives pour l’ensemble de la filière chanvre en France. THE HEMP CONCEPT continuera quoiqu’il arrive à respecter la législation française et d’avancer à ses côtés. Le but est une fois encore de s’adapter à tous ces changements et de permettre in fine à tous les consommateurs de profiter des bienfaits du CBD dans sa totalité. »
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