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20092021


90% des mères et 75% des pères se sentent culpabilisés par la société.
Souvent confondue avec le baby blues, mal diagnostiquée, ou passée sous silence, la dépression post- partum est largement répandue en France. 30% des mères et 18% des pères disent avoir connu un épisode dépressif suite à la venue de leur enfant*. Pourtant, peu sont informés sur le sujet et savent vers qui se tourner. Un mal-être qui se révèle difficile à vivre, culpabilisant et stigmatisant.
Alors que le jour du pic de naissance approche (23 septembre), Qare, spécialiste de la téléconsultation, a questionné les pères et mères de famille pour comprendre le rapport qu'ils entretiennent à leur santé mentale post-accouchement et savoir comment leur proposer des solutions de e-santé mentale adaptées*.
Le Docteur Fanny Jacq, psychiatre spécialiste de la périnatalité et directrice de la santé mentale chez Qare, explique : “La dépression post-partum fait trop souvent encore l'objet d'un tabou. Pourtant, déceler et accepter ces fragilités , souvent passagères, doit être une force. Il faut apprendre aux parents à ne pas négliger les premiers symptômes et à ne pas culpabiliser d'en parler et de chercher de l'aide ”
*Sondage réalisé du 12 au 26 août 2021 par Opinion Way France pour Qare, sur un échantillon de 302 mamans d'enfants âgés de - 2 ans représentatives de la population française et de 124 papas représentatifs de la population française.
Si les parents sont accompagnés sur le post-partum physique, ils se retrouvent seuls et démunis face au post-partum mental.
Alors que socialement, la venue au monde d'un nouveau-né est valorisée et synonyme de bonheur, la santé mentale des parents est mise à rude épreuve : fatigue accumulée, stress face aux pleurs de l'enfant, corps qui se transforme, perte d'intimité avec son/sa conjoint.e... Interrogées sur l'état de leur santé mentale post- accouchement, seules 22% des mères répondent avoir vécu cette période sereinement.
A l'inverse, nombreux sont les jeunes parents à avoir traversé une période délicate, sans pour autant arriver à poser un nom sur le mal qui les touchait. 30% des jeunes mamans affirment avoir connu un épisode dépressif suite à leur accouchement - les mamans les plus à risque sont les jeunes mères de moins de 30 ans (40%), ainsi que celles qui accouchent de leur premier enfant (35%). Mais seules 5% d'entre-elles disent avoir été réellement diagnostiquées par un spécialiste pour une dépression post-partum.
Les pères de famille ne sont pas non plus épargnés : 18% déclarent avoir mal vécu l'arrivée de leur enfant ! Pourtant, la dépression post-partum paternelle est encore très peu connue et reconnue : 40% des mères et 42% des pères pensent que ce sujet ne touche QUE les jeunes mamans !

“Plus de la moitié des parents estiment ne pas avoir été suffisamment préparés en amont sur le volet mental du post-partum”
Face à ce sujet, le niveau d'information et de sensibilisation fait encore défaut : plus de la moitié des parents estiment ne pas avoir été suffisamment préparés en amont.
Le sujet du post-partum mental n'est pas toujours abordé lors des RDV médicaux : parmi les parents qui se disent mal-informés, 85% des mamans et 71% des papas révèlent qu'aucun professionnel de santé ne leur a parlé de la dépression post-partum. Pire, 15% disent qu'ils ne savent toujours pas ce que c'est aujourd'hui !
“La dépression post-partum : encore un tabou pour 60 % des parents”
Sujet tabou dont il faut éviter de parler, la dépression post-partum continue de susciter la crainte du jugement, et de ce fait l'aggravation de l'état de santé des parents. 60% des parents admettent même que, pour eux, le tabou n'est pas levé dans la société et qu'il est encore difficile d'en parler librement. Un préjugé intériorisé qui se confirme dans les faits : 35% des mères de familles et 46% des pères n'ont pas parlé de leurs émotions suite à un accouchement, et 14% déclarent même avoir ressenti de la honte.
Vaincre le tabou de la dépression post-partum pour que les parents se tournent vers des solutions d'aide adaptées
Échanger sur son expérience avec un professionnel de santé permet de réduire les maux, de se sentir moins seul et de se libérer d'une charge émotionnelle trop importante. A la question “à qui avez-vous parlé de votre moral post-accouchement ?”, plus de la moitié des jeunes mamans déclarent s'être tournées en priorité vers leurs proches. Mais peu ont osé prendre rendez-vous avec un spécialiste de la santé mentale : seules 10% des mères de familles - et 9% des pères - ont consulté un psy après l' accouchement.
Le Dr Fanny Jacq détaille : “Le sujet de la dépression post-partum est tabou à plusieurs égards. Il est difficile pour une jeune maman d'admettre qu'elle se sent déprimée, isolée, suite à son accouchement. Mais elle a également peu d'endroits de confiance où aborder le sujet. Aucun échange pré et post-accouchement n'est prévu avec un spécialiste de la santé mentale pour parler de santé mentale et post-partum. Il faut aujourd'hui une prise en charge plus régulière, plus longue, à la fois pour les mamans et pour les papas. Ils doivent pouvoir aborder sereinement leur rôle de parents et connaître les ressources d'aide qui existent.”
Permettre un accès facilité à des professionnels de la santé mentale
L'accès à des professionnels de santé, notamment de santé mentale, doit être facilité afin d'offrir une solution de premier niveau aux parents qui traversent des épisodes dépressifs. D'autant que les parents valorisent ce rôle d'accompagnant des médecins. Chez les parents qui s'estiment bien informés sur la dépression post- partum, les rendez-vous médicaux sont la première source de renseignements pour les jeunes mamans (50%), notamment pendant les cours de préparation à l'accouchement (30%).
L'importance du rendez-vous médical se confirme donc chez les parents, mais encore faut-il oser consulter sans se sentir jugé et donner les clés aux professionnels de santé pour adresser les parents en dépression post-partum vers les bons spécialistes !
Déstigmatiser la dépression post-partum, faciliter l'accès à des professionnels de santé mentale formés sur le sujet : les trois appels de Qare
Pour libérer la parole et déstigmatiser la consultation psy, Qare réactive sa campagne #jassumelapsy, à destination des jeunes parents. L'objectif : #masantémentalepostpartum
Via le site de Qare, les jeunes parents pourront aussi faire un test de dépistage afin de savoir s'ils sont concernés par cet épisode dépressif et ainsi être orientés vers un professionnel de santé. Le test adressé aux jeunes mamans est basé sur l'EPDS (Edinburg Postpartum Depression Scale). Il a également été adapté pour le parent accompagnant. Ce test de dépistage sera également disponible directement depuis l'application Mon Sherpa, chatbot de soutien psychologique développé par Qare Psy.
La téléconsultation, une solution de e-santé plébiscitée par les jeunes parents
Aujourd'hui, sur la totalité des consultations psy réalisées en France, 12% le sont par téléconsultation**. Et cette solution est particulièrement adaptée au quotidien des jeunes parents : nul besoin de se déplacer, le parent peut rester avec son enfant dans le confort de son domicile. De plus, la solution de téléconsultation Qare permet un accès rapide aux spécialistes : 50% des téléconsultations en santé mentale sont réalisées en moins de 48H .
Interrogées sur les avantages de la téléconsultation, les mères de famille sont 32% à souligner la possibilité de prendre un rendez-vous sans délai d'attente, 28% la possibilité de prendre un rendez-vous en dehors des horaires d'ouverture des cabinets médicaux et 24% d'effectuer une consultation vidéo avec un professionnel de santé sans se déplacer***.

La formation des professionnels de santé à la dépression post-partum : un enjeu essentiel
“L'enjeu de formation est essentiel ! 70% des mamans et 60% des papas pensent d'ailleurs que les professionnels de santé ne sont pas suffisamment formés sur la dépression post-partum. Or c'est par ce canal que la juste information sera délivrée : il ne faut pas laisser les jeunes parents surfer sur internet dans l'espoir d'y trouver une réponse juste, car ils peuvent aussi tomber sur des articles culpabilisants, erronés, ou alarmistes. Que ce soit par la formation des sages-femmes qui dispensent les cours de préparation à l'accouchement, la formation des gynécologues ou même des médecins généralistes, les professionnels de santé qui côtoient les jeunes parents doivent non seulement avoir l'obligation d'aborder ce sujet, mais aussi disposer des clés pour répondre aux interrogations sur la santé mentale.” termine le Dr Fanny Jacq.
** Baromètre GERS Data pour Mind Health- Juillet 2021
*** Sondage réalisé du 18 au 25 mai 2021 par WeMoms pour Qare, sur un échantillon de 1 115 mamans répondantes (59% ont 1 enfant, 31% 2 enfants, 10% 3 enfants et plus // 17% ont des enfants entre 0 et 6 mois, 8% entre 6-12 mois, 6% entre 12-18 mois, 23% entre 18-36 mois et 46% 36 mois et plus).
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