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Gilles Roman
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Date d'inscription : 04/05/2015
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Douleur : la fondation Apicil finance une recherche sur la mémoire des grands brûlés Empty Douleur : la fondation Apicil finance une recherche sur la mémoire des grands brûlés

Lun 7 Juin - 20:16
La Fondation APICIL présente le projet de recherche coordonné par Céline BORG, docteure en neuropsychologie, sur la mémoire de la douleur aiguë et répétée durant l’enfance ou l’adolescence.
Cette recherche a pour but d’étudier les conséquences du souvenir d’une expérience douloureuse sur le long terme et montrer la trace cérébrale que des douleurs répétées pendant l’enfance ou l’adolescence peuvent laisser. Le projet a été initié par l’équipe du Centre Mémoire Ressource et Recherche (CMRR) du CHU de Saint-Etienne.
La Fondation APICIL a apporté son soutien financier au CHU de Saint-Etienne, à hauteur de 14 000€, dans le cadre de l’appel à projet « Douleurs de l’enfant » de 2017.
« Cette recherche lauréate de notre appel à projets de 2017 sur les Douleurs de l’enfant, initiée par l’équipe de Céline Borg va permettre de mieux comprendre les conséquences du souvenir d’une expérience douloureuse importante durant l’enfance et sur sa prise en charge médicale. Comment ensuite, à l’âge adulte, cela se traduit-il dans le parcours de soin de ces patients ? Comprendre l’histoire de vie douloureuse à la lumière des découvertes scientifiques devrait permettre au clinicien de mieux appréhender le ressenti du patient et implicitement de mieux adapter la prise en charge. » Nathalie Aulnette, Directrice de la Fondation APICIL
« Le sujet de la mémorisation de l’expérience de la douleur reste complexe et à l’heure actuelle, on ne connaît pas encore précisément les régions cérébrales qui stockent durablement l’expérience qu’une personne à la douleur. Johnson en 1994, a suggéré un effet sensibilisant de la douleur : les enfants douloureux font plus attention aux mots se rapportant à la douleur et s’en souviennent mieux. L’IRMf est utilisée afin de vérifier si une partie de la matrice de la douleur, en plus des mécanismes sous-tendant la mémoire, s’active lors de la récupération d’épisodes douloureux vécus dans le passé, en l’absence de toute stimulation nocive périphérique. » Dr Céline Borg, Enseignant Chercheur avec HDR associée au Laboratoire de Psychologie et NeuroCognition (UMR 5105) de l’Université Grenoble-Alpes et Neuropsychologue au CMRR neurologie/neuropsychologie du CHU de Saint Etienne.
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