Samedi à Lyon Ce samedi 11 mars, Greenpeace participera au rassemblement de commémoration de la catastrophe de Fukushima organisé à Lyon. Dans 19 villes de France, les militants de Greenpeace alerteront le public sur le risque d’accident nucléaire en France. EDF n’a plus les moyens d’investir dans la sûreté du parc français alors que les réacteurs vieillissent et sont touchés par des anomalies graves.
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Fukushima, six ans après : la catastrophe toujours en cours
Six ans après l’accident de Fukushima, la catastrophe est toujours en cours : les fuites radioactives se poursuivent et des milliers de personnes ont été déplacées. Le gouvernement japonais veut les contraindre à rentrer chez elles alors que beaucoup de zones sont encore contaminées. Les militants de Greenpeace se rassembleront à Lyon et dans toute la France ce samedi dans une volonté d’afficher leur soutien aux victimes de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
EDF s’écroule…Vers l’accident majeur ?
Les militants de Greenpeace se retrouveront aussi pour alerter les citoyens sur la responsabilité d’EDF à fermer les réacteurs nucléaires très endommagés pour éviter qu’un accident du type Fukushima survienne en France. Le président de l’Autorité de sûreté nucléaire, Pierre-Franck Chevet, rappelle lui-même régulièrement qu’un accident nucléaire peut arriver en France.
EDF, dont les finances sont plombées par une dette brute de 74 milliards d’euros, n’a plus les moyens d’investir dans la sûreté du parc français, dont les réacteurs sont pourtant vieux et dangereux. De plus, ils sont vérolés par des anomalies graves. Ces irrégularités touchent des pièces du circuit primaire, situées au cœur des réacteurs. A l'heure actuelle, plus de 100 anomalies ont déjà été détectées en France sur 30 réacteurs.
EDF tente de minimiser le problème, mais le scandale des anomalies et les cas de falsifications découverts dans l’industrie nucléaire ne sont pas à prendre à la légère. C’est la sécurité des citoyens qui est en jeu ! Tel sera le message des militants de Greenpeace adressé directement aux dirigeants de l’entreprise, et donc à son PDG, Jean-Bernard Lévy.