Greenpeace : "la centrale du Tricastin est périmée et il faut la fermer"

LYFtvAgenda Date d'inscription : 06/04/2012

Samedi 15 mars, d’Orange à Pierrelatte : des fausses pastilles d'iode pour rappeler que la centrale du Tricastin est périmée et qu'il faut la fermer

A l'occasion du 3eme anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima, les militants de l'équipe "Tricastin, fermez là !", organisent ce samedi 15 mars une activité pour dénoncer les conséquences potentielles d'un accident nucléaire sur la centrale du Tricastin.

D'Orange à Pierrelatte

rendez-vous pour une distribution de (fausses) pastilles d'Iode

Notre objectif : Rappeler les dangers que fait peser la centrale du Tricastin sur nos territoires, alerter sur la faible étendue du plan particulier d’intervention (PPI) et sur la mauvaise préparation des populations et des pouvoirs publics en cas d'accident nucléaire.

Tricastin et la France entière impréparées à un accident nucléaire

Le Plan Particulier d’Intervention (PPI) est notoirement insuffisant. Ce plan déclenché par le préfet ne concerne qu’un périmètre de 3,5 km autour de la centrale, soit 22 communes, hors les radiations ne resteront pas confinées dans ce périmètre restreint, surtout s’il y a du mistral. L’équipe « Tricastin, Fermez-là ! » demande au préfet l’élargissement du périmètre prioritaire d’intervention. Ils proposeront la signature d’une pétition.

Tricastin : « fermez-là ! » en priorité

La centrale du Tricastin, est la 3e centrale la plus âgée de France, mais c'est aussi l’une de celles qui cumule le plus de risques de sûreté avec plus de 20 fissures sur la cuve du réacteur 1, dont une de onze millimètres. C'est en raison de ces fissures que la centrale devait impérativement cesser de fonctionner après 30 ans, le constructeur étant incapable de garantir plus longtemps l'étanchéité des cuves. Aujourd'hui les réacteurs fonctionnent depuis 32 et 33 ans. La centrale de Tricastin a connu depuis sa mise en service en 1980, plus de 1000 incidents et accidents. Plus les années passent, plus le risque d'un accident majeur grandit.

Outre sa vétusté, cette centrale est soumise à un risque d'inondation et un risque sismique pour lequel elle n'est pas dimensionnée.

Située sur un site chimique et nucléaire (enrichissement d'Uranium…), le risque de suraccident y est particulièrement important.

Située dans une zone très venteuse, en cas d'accident, il pourrait y avoir une diffusion rapide et importante de la radioactivité vers le sud.

C'est toute une région agricole viticole et touristique qui serait impactée et plus de 1,8 millions d'habitant résident à moins de 80 km de la centrale nucléaire.