HOP ! Une exposition de Romuald&PJ à La Galerie des pentes, Galerie d'art contemporain à Lyon.
Jeu 25 Juil - 17:30
La photographie s'est longtemps targuée d'avoir volé la représentation du réel à la peinture. Mais qu'en est-il vraiment ? Nous sommes à présent dans un monde saturé d'images, fixes et mouvantes, qui sont les multiples facettes d'un kaléidoscope enivrant et trompeur. Cette évidence qu'une photographie donne à voir ce qui est, s'est ancrée profondément et n'est plus remise en question. On n'oublie que l'homme derrière l'objectif, artiste ou pas, est un auteur et que le point de vue biaise irrémédiablement toute tentative de témoignage du réel. La photographie n'est pas dans le monde, comme l'est la sculpture ou la peinture, elle est un monde à part entière, comme parallèle, un monde de simulacres et de faux-semblants. Lorsque nous décidons une photographie, il nous est est impossible de ne pas tenir compte de cette faiblesse du médium. Tout d'abord, nous avons le souci de l'image simple, d'où des choix plastiques radicaux (fonds noirs, peu de couleurs). Nous avons la prétention, dans ces choix, de rendre une certaine essence à l'image, à ne pas parasiter la vision du spectateur. Suivant le principe deuleuzien, nous abordons chaque médium hermétiquement par rapport aux autres. Une idée en photographie ne sera jamais la même chose qu’une idée en peinture. D’où l’aspect hétéroclite du travail. Nous refusons de faire la même œuvre toute notre vie ! Cependant, des recoupements signifiants s’établissent entre nos peintures, nos photographies, nos sculptures, au delà des intentions de départ, et ce dépassement nous intéresse particulièrement. « La vraie question est celle-ci : peut-on aujourd'hui envisager une notion de citoyenneté qui aille au-delà du repli identitaire ? Et, par extension, des pratiques artistiques qui ne s'originent pas dans l'identité de leur auteur, mais qui partiraient, à l'inverse, de l'état globalisé de la culture pour se diriger vers une identité ? » écrit Nicolas Bourriaud dans Art Press. Nous avons trouvé le point d’ancrage de notre démarche dans cette phrase, extraite d’une analyse sur la globalisation de l’art contemporain.
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