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- le Lun 13 Mai - 10:17
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- Sujet: Retour au travail après un cancer du sein : une étude de l'Inserm révèle l'importance de l'accompagnement
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Retour au travail après un cancer du sein : une étude de l'Inserm révèle l'importance de l'accompagnement
[b]Dans le parcours de traitement du cancer du sein, le retour au travail constitue une étape cruciale pour de nombreuses femmes.[/b] Cependant, les données nationales sur ce sujet étaient jusqu'à présent limitées. Les résultats d'une étude, publiés dans la revue Clinical Breast Cancer, fournissent un aperçu précieux des trajectoires individuelles et mettent en lumière l'importance de l'accompagnement dans ce processus.
Cette recherche récente a été menée par des chercheurs de l'Université Claude Bernard Lyon 1, de l'Inserm, de l'Université Gustave Eiffel et des Hospices civils de Lyon, utilisant des données de l'Assurance Maladie. Elle a permis de combler cette lacune en quantifiant le temps nécessaire pour que les femmes reprennent leur emploi après un traitement contre le cancer du sein.
Grâce aux avancées dans le diagnostic et le traitement, un nombre croissant de femmes surmontent le cancer du sein chaque année en France. Cependant, après avoir traversé cette épreuve, beaucoup sont confrontées à la question du retour au travail, une phase souvent complexe et émotionnellement chargée.L'étude, intitulée TRAVERSÉE (Trajectoires de soin et de retour au travail après le diagnostic d'un cancer du sein), dirigée par Alexandra Dima, chercheuse en psychologie de la santé, avait pour objectif de mieux comprendre ces parcours individuels.
L'une des conclusions clés de l'étude est que la moitié des femmes retournent au travail au cours de la première année suivant le diagnostic.
Environ 4 femmes sur 10 reprennent plutôt leur activité pendant la deuxième année, souvent à temps partiel. Cependant, environ 1 femme sur 10 connaît des périodes prolongées d'arrêt complet de travail, s'étendant jusqu'à 3 ans après le diagnostic. Ces résultats soulignent la diversité des trajectoires de retour au travail et mettent en lumière la nécessité d'une approche individualisée.
L'étude a également révélé l'importance de l'accompagnement dans ce processus.
Les femmes dont la période de retour au travail est prolongée nécessitent une attention particulière et des interventions adaptées. Les méthodes utilisées dans cette recherche ont permis une compréhension approfondie des facteurs associés à ces trajectoires, offrant ainsi aux cliniciens la possibilité d'offrir un soutien personnalisé aux patientes.
Une caractéristique innovante de cette étude est l'intégration d'un groupe de représentantes des patientes et de professionnels de santé dans la formulation et l'interprétation des résultats. Cette approche collaborative garantit que les besoins et les expériences des patientes sont pleinement pris en compte.
Les chercheurs et les professionnels de santé impliqués dans cette étude encouragent fortement les patientes à se faire accompagner tout au long de cette étape cruciale de leur parcours professionnel. En comprenant mieux les trajectoires individuelles et en offrant un soutien adapté, il est possible de faciliter un retour au travail réussi pour les femmes traitées pour un cancer du sein.
- le Dim 14 Aoû - 18:28
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Archives LYFtvNews - articles + de 90 jours - Sujet: Tragédie à la Guillotière : 217 morts... suite à un accident de carrosse !
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Tragédie à la Guillotière : 217 morts... suite à un accident de carrosse !
Nous sommes en 1711... A Lyon, le Pont de la Guillotière marque alors l'entrée de la ville construite sur la presqu'île... La tragédie en question a encore des conséquences insoupçonnées aujourd'hui, car elle a modifié en profondeur l’histoire de l'immobilier et a consacré la notion de bail emphytéotique (le propriétaire des murs de son logement doit continuer à payer un loyer pour l'occupation du foncier sur lequel il a été bâti).
En l'occurence, la concession avait alors été accordée aux Hospices Civils (aujourd'hui HCL) qui ont depuis conservé de fait la propriété de nombreux terrains des troisième et sixième arrondissement !
Le 11 octobre 1711 donc, la vogue de St Denis se déroule à Lyon comme tous les ans, peu après les vendanges. C'est une fête populaire qui réunit les habitants de Lyon et des environs (...). Ce soir-là, lorsque la fête s’éteint doucement, les lyonnais rentrent chez eux, la plupart dans un état d'ébriété avancé. A l’époque ce pont est le seul qui permet de traverser le Rhône. D’un côté Bellecour et de l’autre de grands terrains agricoles.
Alors que le pont allait fermer à la tombée de la nuit, Mme Servient, dame Catherine de Mazenod de son nom de jeune fille, déboulait à pleine vitesse dans son carrosse, se rendant sur ses terres rive gauche. Impatiente, elle ordonna aux gardes de laisser la barrière ouverte mais avec la foule en désordre arrivant en face d’elle, son carrosse se renversa et les fêtards furent écrasés par la masse, tandis que d’autres tombèrent du pont et se noyèrent. Selon les chiffres, on dénombra à l’époque 217 morts. Les blessés furent emmenés à l’Hôtel Dieu. On appela cette tragédie « le tumulte du pont du Rhosne ».
Quelques années plus tard en 1725, Madame de Servient, dame de la Pardieu fait don de son domaine à l’Aumônerie Générale de Lyon, pour racheter, dit-on, la catastrophe qu’elle causa quelques années plus tôt sur le Pont de la Guillotière.
Dès lors les récoltes sont destinées aux malades et aux pauvres de l’Hôtel-Dieu."
L’immeuble sur terrain HCL (charges et spécificités lyonnaises)
Ainsi donc commence l’histoire des terrains HCL, légués par Madame de Servient aux Hospices civils de Lyon (réunion de l’Hôtel dieu et de l’Eglise de la charité en 1802). Un patrimoine important qui s’est considérablement augmenté au cours des siècles suivants. Mis à part le parc hospitalier, les Hospices possèdent aujourd'hui des terrains urbains dans l’agglomération (80 000m² à Lyon). Un patrimoine concentré particulièrement sur le 3ème et le 6ème arrondissement. Aujourd'hui toujours, dans le cadre de l'achat d'un appartement dans un immeuble situé sur un terrain des Hospices Civils de Lyon, l'acquéreur continue à payer un loyer correspondant à la location du terrain . Ce loyer est intégré dans les charges (qui sont généralement un peu plus élevées que celles d’un immeuble dit "sur son terrain").