Explosion du nombre de réfugiés intérieurs en Ukraine : le HCR alerte
Mar 21 Mai - 17:35
Le HCR (Haut Commissariat aux Réfugiés) alarmé par les besoins humanitaires croissants autour de Kharkiv, en Ukraine. Ceci est un résumé des déclarations de la porte-parole du HCR lors de la conférence de presse de ce jour au Palais des Nations à Genève.
Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, est extrêmement préoccupé par l'aggravation de la situation humanitaire et l'augmentation des déplacements forcés résultant de la nouvelle offensive terrestre menée par les forces armées de la Fédération de Russie dans la région de Kharkiv, au nord-est de l'Ukraine.
Parallèlement, les attaques aériennes incessantes se poursuivent, aggravant une situation déjà désastreuse. Plus de deux ans après l'invasion russe, les bombardements et les attaques continuent de faire des victimes et de détruire les habitations ainsi que les infrastructures essentielles à travers le pays. La semaine dernière, le 19 mai, une attaque aérienne a visé un espace de loisirs dans le village de Cherkaska Lozova, dans la région de Kharkiv, tuant six personnes et en blessant au moins 27 autres.
La semaine dernière également, plus de 10 300 personnes ont été évacuées de leurs villages dans les zones frontalières de la région de Kharkiv par les autorités ukrainiennes, et ce avec l'aide de volontaires et du personnel des organisations humanitaires. La majorité des personnes évacuées, qui ont dû quitter leurs foyers en n’emportant que quelques effets personnels, sont très vulnérables. Il s'agit principalement de personnes âgées et de personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap qui n'ont pas été en mesure de fuir plus tôt. Les psychologues avec lesquels le HCR travaille indiquent que beaucoup d'entre eux souffrent d'un niveau de stress élevé.
Afin d'accueillir et de venir en aide à un grand nombre de personnes évacuées particulièrement vulnérables, un centre de transit a été immédiatement mis en place dans la ville de Kharkiv par les autorités et les organisations humanitaires, y compris le HCR et ses partenaires, les ONG nationales Proliska et Right to Protection. Les personnes évacuées ont été enregistrées en tant que personnes déplacées internes, ont bénéficié d'une assistance humanitaire variée (articles de première nécessité, aide psychosociale et juridique), ont été enregistrées pour recevoir une aide en espèces et ont été informées des possibilités d'hébergement existantes.
La grande majorité des personnes évacuées ont exprimé clairement leur souhait de pouvoir vivre chez des membres de leur famille ou dans des logements locatifs et des sites collectifs à Kharkiv et de ne pas s'éloigner de leur domicile. Elles souhaitent pouvoir rentrer chez elles lorsque la situation le permettra. Aux côtés d'autres partenaires humanitaires et en coordination avec les autorités, le HCR étudie d'autres possibilités d'hébergement temporaire.
Parallèlement, de plus en plus de personnes fuient les lignes de front dans les régions de Donetsk, Sumy, Zaporijia et Kherson pour se rendre dans les régions du centre et de l'ouest. Dans ces régions, les autorités qui sont en charge de la réponse demandent un soutien pour pouvoir accueillir et assister les personnes déplacées internes.
Le HCR craint que la situation à Kharkiv - la deuxième plus grande ville d'Ukraine, qui accueille déjà quelque 200 000 personnes déplacées - ne devienne encore plus difficile si l'offensive terrestre et les attaques aériennes incessantes devaient se poursuivre. Cela pourrait contraindre de nombreuses personnes à fuir Kharkiv pour leur sécurité et leur survie, et à chercher protection ailleurs. Sous la direction du Coordonnateur humanitaire des Nations Unies, OCHA assure l'élaboration de plans de préparation avec l'aide des clusters humanitaires et des agences responsables.
La semaine dernière, la ville de Kharkiv a connu un état d'alerte aux raids aériens qui a duré 16 heures consécutives. Par ailleurs, les attaques sur les infrastructures énergétiques qui ont affecté les populations à travers toute l'Ukraine sont particulièrement problématiques à Kharkiv, où la fourniture d'énergie est déjà bien inférieure aux niveaux habituels, ce qui affecte les ménages, le secteur de la production et l'économie en général.
Pour que le HCR et ses partenaires puissent répondre à une situation en constante évolution, il est essentiel que les donateurs maintiennent un financement robuste et flexible pour nos programmes humanitaires et de redressement. Cela suppose également un soutien en faveur de la réponse à l'arrivée de l'hiver plus tard dans l'année, car les dommages considérables subis par les installations énergétiques devraient accroître considérablement le besoin d'aide humanitaire pendant cette période. A la fin du mois d'avril, les activités du HCR en Ukraine n'étaient financées qu'à hauteur de 16 % sur un total de 598,9 millions de dollars requis.
Parallèlement, les attaques aériennes incessantes se poursuivent, aggravant une situation déjà désastreuse. Plus de deux ans après l'invasion russe, les bombardements et les attaques continuent de faire des victimes et de détruire les habitations ainsi que les infrastructures essentielles à travers le pays. La semaine dernière, le 19 mai, une attaque aérienne a visé un espace de loisirs dans le village de Cherkaska Lozova, dans la région de Kharkiv, tuant six personnes et en blessant au moins 27 autres.
La semaine dernière également, plus de 10 300 personnes ont été évacuées de leurs villages dans les zones frontalières de la région de Kharkiv par les autorités ukrainiennes, et ce avec l'aide de volontaires et du personnel des organisations humanitaires. La majorité des personnes évacuées, qui ont dû quitter leurs foyers en n’emportant que quelques effets personnels, sont très vulnérables. Il s'agit principalement de personnes âgées et de personnes à mobilité réduite ou en situation de handicap qui n'ont pas été en mesure de fuir plus tôt. Les psychologues avec lesquels le HCR travaille indiquent que beaucoup d'entre eux souffrent d'un niveau de stress élevé.
Afin d'accueillir et de venir en aide à un grand nombre de personnes évacuées particulièrement vulnérables, un centre de transit a été immédiatement mis en place dans la ville de Kharkiv par les autorités et les organisations humanitaires, y compris le HCR et ses partenaires, les ONG nationales Proliska et Right to Protection. Les personnes évacuées ont été enregistrées en tant que personnes déplacées internes, ont bénéficié d'une assistance humanitaire variée (articles de première nécessité, aide psychosociale et juridique), ont été enregistrées pour recevoir une aide en espèces et ont été informées des possibilités d'hébergement existantes.
La grande majorité des personnes évacuées ont exprimé clairement leur souhait de pouvoir vivre chez des membres de leur famille ou dans des logements locatifs et des sites collectifs à Kharkiv et de ne pas s'éloigner de leur domicile. Elles souhaitent pouvoir rentrer chez elles lorsque la situation le permettra. Aux côtés d'autres partenaires humanitaires et en coordination avec les autorités, le HCR étudie d'autres possibilités d'hébergement temporaire.
Parallèlement, de plus en plus de personnes fuient les lignes de front dans les régions de Donetsk, Sumy, Zaporijia et Kherson pour se rendre dans les régions du centre et de l'ouest. Dans ces régions, les autorités qui sont en charge de la réponse demandent un soutien pour pouvoir accueillir et assister les personnes déplacées internes.
Le HCR craint que la situation à Kharkiv - la deuxième plus grande ville d'Ukraine, qui accueille déjà quelque 200 000 personnes déplacées - ne devienne encore plus difficile si l'offensive terrestre et les attaques aériennes incessantes devaient se poursuivre. Cela pourrait contraindre de nombreuses personnes à fuir Kharkiv pour leur sécurité et leur survie, et à chercher protection ailleurs. Sous la direction du Coordonnateur humanitaire des Nations Unies, OCHA assure l'élaboration de plans de préparation avec l'aide des clusters humanitaires et des agences responsables.
La semaine dernière, la ville de Kharkiv a connu un état d'alerte aux raids aériens qui a duré 16 heures consécutives. Par ailleurs, les attaques sur les infrastructures énergétiques qui ont affecté les populations à travers toute l'Ukraine sont particulièrement problématiques à Kharkiv, où la fourniture d'énergie est déjà bien inférieure aux niveaux habituels, ce qui affecte les ménages, le secteur de la production et l'économie en général.
Pour que le HCR et ses partenaires puissent répondre à une situation en constante évolution, il est essentiel que les donateurs maintiennent un financement robuste et flexible pour nos programmes humanitaires et de redressement. Cela suppose également un soutien en faveur de la réponse à l'arrivée de l'hiver plus tard dans l'année, car les dommages considérables subis par les installations énergétiques devraient accroître considérablement le besoin d'aide humanitaire pendant cette période. A la fin du mois d'avril, les activités du HCR en Ukraine n'étaient financées qu'à hauteur de 16 % sur un total de 598,9 millions de dollars requis.
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