- BUZZPRESS
- Date d'inscription : 05/11/2020
1 immeuble sur 2 en France sans digicode
La présence d’un digicode à l’entrée d’un immeuble n’est pas aussi répandue que l’on pourrait le croire. En effet, même si plus de 96 % des immeubles parisiens en sont équipés (*Source Institut national de la statistique et des études économiques 2019), seules les très grandes villes approchent ce ratio qui baisse considérablement dans les petites agglomérations. Ainsi, sur l’ensemble du territoire, seulement 51 % des Français vivant dans un appartement disposent d’un digicode en 2024 (contre 46% en 2019, source INSEE-ONDRP-SSMSI). Les 49% disposent d’un accès par interphone, souvent vétuste, avec peu de fonctionnalités.
Des systèmes obsolètes et inefficacesParmi tous les systèmes de protection contre les cambriolages, les intrusions ou les agressions, le digicode n’est clairement pas la solution la plus efficace ou plébiscitée par les Français. En effet, plus de 68 % des femmes et 62 % des hommes jugent le digicode classique comme inefficace contre les intrusions non désirées ou dangereuses.
Des sonnettes qui alarment Lorsqu’un inconnu sonne à la porte, plus de 74 % des femmes ressentent de la peur et des craintes.
Dans le détail, 29 % subissent ce stress à chaque fois que la sonnette retentit et 45 % de temps en temps. Seulement 24 % n’ont pas ce genre de réaction ou de phobie.
De leur côté, les hommes semblent moins touchés puisque seulement 18 % avouent ne pas être rassurés : 2 % à chaque fois et 16 % occasionnellement.
« Combien de personnes connaissent le code votre immeuble ? »Seulement 1 % des Français sont capables de répondre à cette question, à savoir entre 2 000 et 3 000 personnes ! Un chiffre qui se base sur l’augmentation des livraisons à domicile ainsi que les démarchages en tous genres.
« En moyenne, un appartement enregistre 3 visiteurs par semaine (livreur, facteur, travaux). Ainsi, pour un immeuble moyen de 20 logements, cela représente plus de 240 visiteurs externes chaque mois, soit 2 880 personnes qui possèdent le code d’accès de cet immeuble chaque année. Un chiffre qui ne prend pas en compte les membres de la famille, les amis, les aides à domicile, etc. On peut donc facilement estimer que plus de 3 000 personnes par an connaissent le code d’accès d’un immeuble… Un chiffre impressionnant et qui en dit long sur les risques encourus par ce manque de sécurité », a commenté Jonathan Lascar, fondateur de KIVALA*.
Des digicodes classiques peu rassurantsUn digicode classique ne représente clairement pas une barrière contre les intrusions, aussi bien physiques (comme des vols ou des cambriolages) que mentales (capables de rassurer les résidents).
Ainsi, plus de 69 % des Français ne se sentent pas du tout protégés par leur présence. Les femmes sont davantage touchée avec une représentativité de 71 %, contre 67 %chez les hommes.
« Oui » aux codes à usage uniqueLes digicodes classiques ne répondent plus aux besoins des foyers français. En effet, à la question « Aimeriez-vous pouvoir personnaliser le code de votre immeuble afin de sécuriser les entrées en fonction des personnes ? », plus de 92 % des femmes et 96 % des hommes répondent par l’affirmative.
« Aux Etats-Unis, dans une ville comme New York, 1 immeuble sur 5 est déjà équipé d’une solution permettant d’échanger en visio Ceci permet de créer une nouvelle expérience utilisateur, plus moderne et en lien avec les usages du quotidien (explosion du nombre de livraisons). Sur le marché français, nous avons décidé de nous inspirer de cela et d’y ajouter la fonction de génération de code pour lancer KIVALA en France. Ce sondage montre à quel point, les foyers français sont dans l’attente de ce genre d’innovations et de services », a conclu Jonathan Lascar, fondateur de Kivala
*Méthodologie : Enquête réalisée auprès de 1 103 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus, vivant dans un appartement ou un immeuble. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 200 personnes en France). Entre le 13 et le 20 mars 2024, un sondage électronique a été envoyé par email et publié en ligne. Les réponses ont ensuite été compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée. Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.
*(cet article a été modéré pour non respect des C.G.U)
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