- Bérénice
- Date d'inscription : 20/03/2024
Le Mystère de la charité de Jeanne d'Arc
Mer 20 Mar - 10:44
À l’occasion du dernier samedi de Carême, la basilique Notre Dame de Fourvière donnera une magnifique interprétation inédite du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc de Charles Péguy.
Cette lecture dirigée par Laure Darcq, Directrice de la chaire Culture et patrimoine vivants à l’Ircom et enseignante-chercheuse en Littérature et Théâtre, aura lieu à 14h le 30 mars (entrée libre).
Le calvaire de Jésus sur la Croix. Abandonné par ses amis, seul face au mépris de la foule, seul face au désespoir de sa mère pleurant à ses pieds, seul face à la terreur et la radicalité d’une souffrance infinie de laquelle il est venu nous sauver : quoi de plus puissant qu’une lecture de la Passion à Notre-Dame de Fourvière, dans la ville mariale de Lyon, un Samedi saint, jour de méditation avant la Résurrection. Dans Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, Péguy écrit le supplice du Christ en un geste, en un souffle. Il dit a posteriori : « Mon récit de la Passion ! Mon vieux, je n’y pensais pas, ça m’a tenu huit jours. [...] Des choses comme ça c’est dicté ! » Une vision s’impose à lui dans l’intimité de sa chambre et il compose alors une litanie, en vers libres, qui invite l’auditeur à suivre un chemin de Croix : Péguy manie la répétition pour dire le vrai en travaillant la langue comme un potier travaille l’argile. Les mots incarnent alors la matière de la parole du poète, la révélation de cette parole. L'épaisseur des mots contient tout leur sens caché, toute la matière poétique qui disperse la brume voilant la vérité secrète du monde. La parole de Péguy est une parole authentique, vraie, comme l’illumination d’un mystère. Le mot brut, simple, presque sauvage de Péguy transperce la part dormante de notre être pour annoncer la grandeur intime du Mystère de la Passion.
Cette lecture dirigée par Laure Darcq, Directrice de la chaire Culture et patrimoine vivants à l’Ircom et enseignante-chercheuse en Littérature et Théâtre, aura lieu à 14h le 30 mars (entrée libre).
Le calvaire de Jésus sur la Croix. Abandonné par ses amis, seul face au mépris de la foule, seul face au désespoir de sa mère pleurant à ses pieds, seul face à la terreur et la radicalité d’une souffrance infinie de laquelle il est venu nous sauver : quoi de plus puissant qu’une lecture de la Passion à Notre-Dame de Fourvière, dans la ville mariale de Lyon, un Samedi saint, jour de méditation avant la Résurrection. Dans Le Mystère de la charité de Jeanne d’Arc, Péguy écrit le supplice du Christ en un geste, en un souffle. Il dit a posteriori : « Mon récit de la Passion ! Mon vieux, je n’y pensais pas, ça m’a tenu huit jours. [...] Des choses comme ça c’est dicté ! » Une vision s’impose à lui dans l’intimité de sa chambre et il compose alors une litanie, en vers libres, qui invite l’auditeur à suivre un chemin de Croix : Péguy manie la répétition pour dire le vrai en travaillant la langue comme un potier travaille l’argile. Les mots incarnent alors la matière de la parole du poète, la révélation de cette parole. L'épaisseur des mots contient tout leur sens caché, toute la matière poétique qui disperse la brume voilant la vérité secrète du monde. La parole de Péguy est une parole authentique, vraie, comme l’illumination d’un mystère. Le mot brut, simple, presque sauvage de Péguy transperce la part dormante de notre être pour annoncer la grandeur intime du Mystère de la Passion.
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