L'ONU et ses partenaires ont besoin de 852,4 millions de dollars pour venir en aide aux réfugiés rohingyas et à leurs hôtes bangladais. Le HCR, l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, en collaboration avec d'autres agences humanitaires, appelle les membres de la communauté internationale à redoubler d'efforts pour apporter protection et assistance aux réfugiés rohingyas et à leurs communautés d'accueil. Cette crise humanitaire échappe largement à l'attention de la communauté internationale.
Photo HCR/Kamrul Hasan
Le Bangladesh accueille généreusement près d'un million de réfugiés rohingyas, dont la plupart ont fui le Myanmar il y a sept ans. Le Plan de réponse conjoint 2024 à la situation humanitaire des Rohingyas (en anglais) est lancé sous la conduite des autorités bangladaises. L'appel de fonds vise à mobiliser 852,4 millions de dollars pour venir en aide à quelque 1,35 million de personnes, dont les réfugiés rohingyas et des membres des communautés d'accueil. Le Plan ainsi que son budget sont présentés aujourd'hui aux bailleurs de fonds à Genève.
Plus que jamais, il est nécessaire de faire preuve de solidarité envers le Bangladesh et de protéger les réfugiés face à l'escalade du conflit au Myanmar.
Le Plan de réponse conjoint réunit 117 partenaires, dont près de la moitié sont des organisations bangladaises. Il vise à venir en aide à environ un million de réfugiés rohingyas à Cox's Bazar et sur l'île de Bhasan Char, ainsi qu'à 346 000 membres des communautés d'accueil, en leur fournissant de la nourriture, des abris, des soins de santé, un accès à l'eau potable, des services de protection, une éducation et des moyens de subsistance, ainsi qu'en leur permettant de se former professionnellement.
Le Plan de réponse conjoint réunit 117 partenaires, dont près de la moitié sont des organisations bangladaises. Il vise à venir en aide à environ un million de réfugiés rohingyas à Cox's Bazar et sur l'île de Bhasan Char, ainsi qu'à 346 000 membres des communautés d'accueil, en leur fournissant de la nourriture, des abris, des soins de santé, un accès à l'eau potable, des services de protection, une éducation et des moyens de subsistance, ainsi qu'en leur permettant de se former professionnellement.
Quelque 95 % des ménages rohingyas au Bangladesh sont en situation de vulnérabilité et dépendent de l'aide humanitaire. Une aide soutenue est indispensable et urgente, en particulier pour les femmes et les enfants, qui représentent plus de 75 % de la population réfugiée et sont confrontés à des risques accrus d'abus, d'exploitation et de violence basée sur le genre. Plus de la moitié des réfugiés dans les camps ont moins de 18 ans et évoluent dans un environnement où les possibilités d'éducation, d'acquisition de compétences et de moyens de subsistance sont très limitées.
Le gouvernement du Bangladesh, les communautés locales et les agences d'aide ont besoin d'un soutien international durable pour répondre aux besoins croissants.
Le sous-financement de ces dernières années a eu de graves conséquences pour les femmes, les enfants et les hommes rohingyas, qui se sont réfugiés au Bangladesh pour échapper à la violence et aux persécutions dont ils étaient victimes au Myanmar, et qui luttent désormais pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Leur détresse risque de tomber dans l'oubli. Les réfugiés rohingyas vivent dans une situation d'incertitude totale et dépendent de l'aide humanitaire pour survivre dans des camps surpeuplés, en proie à l'insécurité et aux catastrophes naturelles.
La communauté internationale doit continuer à financer l'aide aux réfugiés dans les camps, en investissant dans l'éducation, la formation professionnelle et les moyens de subsistance. Cette forme d'assistance représente un espoir vital pour les réfugiés en ce qu'elle leur permet de compléter une aide humanitaire très limitée et de subvenir à leurs besoins essentiels. Des mesures doivent également être mises en œuvre pour que les engagements pris lors du Forum mondial sur les réfugiés, qui s'est tenu à Genève en décembre, soient respectés. Il s'agit notamment de renforcer l'autonomie des réfugiés rohingyas afin de leur redonner espoir et de réduire le nombre de dangereuses traversées maritimes.
Le gouvernement du Bangladesh, les communautés locales et les agences d'aide ont besoin d'un soutien international durable pour répondre aux besoins croissants.
Le sous-financement de ces dernières années a eu de graves conséquences pour les femmes, les enfants et les hommes rohingyas, qui se sont réfugiés au Bangladesh pour échapper à la violence et aux persécutions dont ils étaient victimes au Myanmar, et qui luttent désormais pour subvenir à leurs besoins élémentaires. Leur détresse risque de tomber dans l'oubli. Les réfugiés rohingyas vivent dans une situation d'incertitude totale et dépendent de l'aide humanitaire pour survivre dans des camps surpeuplés, en proie à l'insécurité et aux catastrophes naturelles.
La communauté internationale doit continuer à financer l'aide aux réfugiés dans les camps, en investissant dans l'éducation, la formation professionnelle et les moyens de subsistance. Cette forme d'assistance représente un espoir vital pour les réfugiés en ce qu'elle leur permet de compléter une aide humanitaire très limitée et de subvenir à leurs besoins essentiels. Des mesures doivent également être mises en œuvre pour que les engagements pris lors du Forum mondial sur les réfugiés, qui s'est tenu à Genève en décembre, soient respectés. Il s'agit notamment de renforcer l'autonomie des réfugiés rohingyas afin de leur redonner espoir et de réduire le nombre de dangereuses traversées maritimes.
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