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LYFtv-Loisirs- Date d'inscription : 17/04/2012
C'est le diamant noir du cinéma français, un film légendaire, mythique, longtemps invisible. Alors que le film de Jean Eustache a été restauré après une disparition de plus de cinquante ans, projection exceptionnelle de La Maman et la putain, dans sa nouvelle version 4K, à l'Institut Lumière.
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Alexandre est un jeune dilettante oisif. Il vit chez Marie, sa maîtresse, et flâne à Saint-Germain-des-Prés. Un jour, il croise Veronika, une jeune infirmière. Il entame une liaison avec elle, sans pour autant quitter Marie…
Peu de films ont suscité autant de textes, de légendes et de rumeurs que La Maman et la putain, chef-d'oeuvre incandescent, réputé maudit, Grand Prix du Jury au Festival de Cannes en 1973. Cinquante ans après sa sortie, on ne comptait que quelques diffusions à la télévision et une poignée de projections par des ciné-clubs ou en cinémathèque. Et pourtant, la trace du film de Jean Eustache a infusé le cinéma d'auteur mondial d'une façon inédite. Gaspar Noé, Cédric Klapisch, Jim Jarmush, Justine Triet, Nadav Lapid ou Mathieu Amalric ont tous dit ce qu'ils devaient à cette histoire d'amour contrariée portée par Jean-Pierre Léaud, Bernadette Lafont et Françoise Lebrun.
Si aujourd'hui encore La Maman et la putain conserve une légende aussi vive, c'est aussi parce que le film est intimement lié à la trajectoire de son auteur, Jean Eustache, dandy tourmenté, habité, qui mettra fin à ses jours quelques années après la sortie du film.
La restauration du film en 4K, puis sa ressortie en salle, fut un événement considérable l'an dernier pour les cinéphiles.
La Maman et la putain de Jean Eustache (1973, 3h40) avec Jean-Pierre Léaud, Bernadette Lafont et Françoise Lebrun.
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