Un an de chute ininterrompue du marché des voitures neuves
Mer 1 Juin - 18:02
Alors que le marché des voitures neuves avait connu des rebonds ponctuels après le début de la crise sanitaire en 2020, il vient d’inscrire son douzième mois consécutif de baisse, une tendance qui frappe également l’occasion, mais épargne les motos, bientôt concernées par le contrôle technique obligatoire et le stationnement payant dans Paris.
La demande continue à s’orienter vers les motorisations électrifiées, tandis que la location longue durée gagne du terrain, y compris chez les particuliers où elles sont devenues majoritaires. Les constructeurs se positionnent d’ailleurs de plus en plus sur des offres d’abonnements et de services.
Le marché des voitures particulières neuves de mai 2022 poursuit sa chute, à – 10,09 % par rapport au même mois de l’année précédente, malgré deux jours ouvrés supplémentaires. (21 jours en mai 2022, contre 19 en mai 2021). Il s’agit donc de la douzième baisse mensuelle consécutive depuis juin 2021, alors que l’inflation pèse de plus en plus sur le budget des ménages.
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 126 813 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, contre 141 040 en mai 2021 et 193 948 sur le même mois de 2019, dernière année pleine avant la crise sanitaire. Il y a deux ans, les concessions avaient pu rouvrir à partir du 19 mai après plus de deux mois de confinement. Avec 600 897 voitures neuves immatriculées depuis le début de l’année, le recul est de 17 % par rapport à 2021 et 35,8 % comparé à 2019. Le marché de l’occasion suit lui aussi une pente baissière depuis maintenant six mois, à – 4,5 % en mai avec 450 560 transactions.
« Les tensions sur le budget auto se font sentir, malgré les différentes aides sur l’achat de carburant, le bonus écologique et les primes à la conversion », déplore Marie-Laure Nivot, Responsable Intelligence Marché de AAA Data. « L’inflation a été confirmée à 5,2% en mai et la tendance devrait encore se dégrader dans les prochains mois selon l’Insee. Cette situation génère de l’incertitude et de l’attente chez les acheteurs potentiels, déjà très perturbés par les changements de motorisation qui leur sont imposés. »
Les ventes de voitures électriques toujours en progression
Sur le marché des voitures neuves, les motorisations électriques sont toujours en progression, à + 32 % en mai, avec une part de marché de 12 %. Si les hybrides dans leur ensemble affichent une croissance de 3 % avec une part de marché de 29 %, proche de celle de l’essence (36 %), on constate comme les mois précédents une désaffection des hybrides rechargeables (- 13 %). Le diesel, à – 28 %, chute inexorablement et ne représente plus que 18 % des immatriculations.
En parallèle de cette tendance à l’électrification, les différentes formules de location longue durée séduisent de plus en plus et atteignent 61 % de l’ensemble des immatriculations. Les professionnels ne sont plus les seuls concernés puisque 54 % des particuliers ont désormais recours à ce type de financement. Une évolution qui favorise la fidélisation selon une étude de AAA Data : 84 % des acheteurs en location renouvellent en effet leur véhicule au sein de la même marque.
Le marché des voitures particulières neuves de mai 2022 poursuit sa chute, à – 10,09 % par rapport au même mois de l’année précédente, malgré deux jours ouvrés supplémentaires. (21 jours en mai 2022, contre 19 en mai 2021). Il s’agit donc de la douzième baisse mensuelle consécutive depuis juin 2021, alors que l’inflation pèse de plus en plus sur le budget des ménages.
AAA DATA, l’expert de la donnée augmentée, enregistre 126 813 immatriculations de voitures neuves sur le mois écoulé, contre 141 040 en mai 2021 et 193 948 sur le même mois de 2019, dernière année pleine avant la crise sanitaire. Il y a deux ans, les concessions avaient pu rouvrir à partir du 19 mai après plus de deux mois de confinement. Avec 600 897 voitures neuves immatriculées depuis le début de l’année, le recul est de 17 % par rapport à 2021 et 35,8 % comparé à 2019. Le marché de l’occasion suit lui aussi une pente baissière depuis maintenant six mois, à – 4,5 % en mai avec 450 560 transactions.
« Les tensions sur le budget auto se font sentir, malgré les différentes aides sur l’achat de carburant, le bonus écologique et les primes à la conversion », déplore Marie-Laure Nivot, Responsable Intelligence Marché de AAA Data. « L’inflation a été confirmée à 5,2% en mai et la tendance devrait encore se dégrader dans les prochains mois selon l’Insee. Cette situation génère de l’incertitude et de l’attente chez les acheteurs potentiels, déjà très perturbés par les changements de motorisation qui leur sont imposés. »
Les ventes de voitures électriques toujours en progression
Sur le marché des voitures neuves, les motorisations électriques sont toujours en progression, à + 32 % en mai, avec une part de marché de 12 %. Si les hybrides dans leur ensemble affichent une croissance de 3 % avec une part de marché de 29 %, proche de celle de l’essence (36 %), on constate comme les mois précédents une désaffection des hybrides rechargeables (- 13 %). Le diesel, à – 28 %, chute inexorablement et ne représente plus que 18 % des immatriculations.
En parallèle de cette tendance à l’électrification, les différentes formules de location longue durée séduisent de plus en plus et atteignent 61 % de l’ensemble des immatriculations. Les professionnels ne sont plus les seuls concernés puisque 54 % des particuliers ont désormais recours à ce type de financement. Une évolution qui favorise la fidélisation selon une étude de AAA Data : 84 % des acheteurs en location renouvellent en effet leur véhicule au sein de la même marque.
Plusieurs constructeurs tels que Renault, Fiat, et Lynk & CO vont encore plus loin en se positionnant sur des nouvelles offres de services et d’abonnement pour offrir encore plus de souplesse à leurs clients.
Les professionnels gagnent des parts de marché en occasion
Alors que le marché de l’occasion, à – 4,5 %, recule pour le sixième mois consécutif, avec 450 560 transactions sur mai, les disparités restent importantes selon les tranches d’âge des véhicules. Les modèles de moins de 5 ans perdent 9 %, conséquence de la chute des ventes de voitures neuves depuis 2020, ceux de 5 à 10 ans 6,8 %, alors que les plus âgés n’enregistrent aucun recul.
Les professionnels parviennent toutefois à s’adapter afin de limiter la perte de volume de ventes et gagnent ainsi des parts de marché face aux transactions directes entre particuliers, à 36 % en mai 2022 contre 33 % sur le même mois de l’an dernier. L’industrialisation du remarketing marque une évolution rapide des pratiques avec les initiatives en faveur de l’approvisionnement en véhicules auprès des flottes comme des particuliers et l’ouverture de grands sites de reconditionnement.
Les motos et les voiturettes sans permis bientôt soumises au contrôle technique
Alors que le Conseil d’État vient d’annoncer l’obligation du contrôle technique pour les deux-roues et les voiturettes sans permis à partir du 1er octobre, se pose la question de l’effet de cette mesure sur les décisions d’achat. S’y ajoute le stationnement payant pour les deux-roues thermiques à Paris annoncé pour septembre prochain. Le printemps leur a été favorable, les immatriculations de motos neuves augmentent de nouveau en mai, de 2,50 %, avec 20 146 unités. Les voiturettes sans permis restent quant à elles en solide croissance de 42,4 % sur le mois, avec 1 931 immatriculations, surtout porté par Citroën avec son modèle électrique AMI dont les ventes explosent de plus de 800 % ! Aixam reste toutefois leader du marché, suivi désormais par Stellantis, qui passe devant le groupe Drive Planet (marques Ligier et Microcar) avec 28,48% des parts de marché
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