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Regard S
Invité

Festival "Fenêtres sur le cinéma du Sud" Empty Festival "Fenêtres sur le cinéma du Sud"

Jeu 31 Mar - 11:34
Une manifestation organisée par Regard Sud à l’Institut Lumière

Institut Lumière
25 Rue Premier Film
69008 Lyon
04 78 78 18 95

Pour cette 11ème édition, Regard Sud et l’Institut Lumière présentent des films de production récente, inédits ou projetés en avant-première.

La programmation 2011 souhaite être le reflet des différents aspects de la réalité du monde arabe contemporain, et, prendre à travers le regard distancié des cinéastes, la mesure des enjeux qui agitent ces pays : questions religieuses, ambiguïtés politiques, xénophobie, intégrisme identitaire, guerre, exil…

Ce 11ème festival est parrainée par le cinéaste algérien Malek Bensmail, primé pour ses films La Chine est encore loin, Aliénation …, qui présentera son dernier film, Guerres secrètes du FLN en France, regard incisif sur l’Algérie, sa culture, sa politique et ses dérives.

La programmation sera également marquée par l’hommage rendu au réalisateur tunisien Mustapha Hasnaoui, décédé le 15 janvier 2011.
Sa compagne et cinéaste Florence Strauss présentera pour l’ouverture du festival deux de ses films : Quand la femme chante (2004) et Le Caire, mère et fils (2000).
D’autres cinéastes seront à l’honneur : Elia Suleiman avec deux films : Le Temps qu’il reste et Chronique d’une disparition ; Kamal Aljafari qui nous offre, avec Port of Memory, une vision poétique sur la situation des palestiniens en Israël ; Avi Moghrabi, cinéaste israélien engagé, qui présente Happy Birthday Mr Moghrabi !, œuvre qui atteste que le cinéma est aussi un art de la contestation et de résistance contre l’injustice.

Mardi 5 Avril
SOIREE D’OUVERTURE
Hommage au réalisateur tunisien, Mustapha Hasnaoui, décédé en janvier 2011

20h30 - Quand la Femme chante de Mustapha Hasnaoui – en présence de Florence Strauss, réalisatrice et compagne du cinéaste.
Egypte > 2004 > Documentaire > 52min > Couleur et N&B

Sélectionné aux Journées Cinématographiques de Carthage en 2004, de Beyrouth DC et la FIPA, (Festival International des programmes audiovisuels en 2005) section Musique et Spectacles.

Le film traite de la femme, de son corps, de la modernité et du pouvoir, et ce à travers les chansons et le parcours de deux divas, Mounira Al-Mahdeya, la plus grande chanteuse de l’entre-deux-guerres, et celle qui l’a détrônée, Oum Kalthoum.

Né en 1952 à Sfax, en Tunisie, Mustapha Hasnaoui travaillait jusqu’à sa disparition en France depuis plus de vingt ans. Il n’avait jamais « traité de la Tunisie parce qu'il ne pouvait travailler sans une marge de liberté ni respect de l'œuvre et de son auteur », avait-il confié. Il puisait sa matière dans le chant, la poésie, l'opéra et l'histoire arabe. Il collaborait régulièrement au magazine « Métropolis » d’ARTE.

Suivi de

Le Caire, mère et fils de Mustapha Hasnaoui
Egypte/France > 2000 > Documentaire > 57min > Couleur > INA-ARTE
Prix du jury au Festival International de Documentaire Ismaelia, Egypte, 2001
Prix International de l'Audiovisuel Méditerranéen – Soverato, Italie
Au Caire, à l’occasion des retrouvailles d’Amr, qui vit hors d’Egypte, et de sa mère, une femme issue de la grande bourgeoisie, leurs différences et leurs différents ressurgissent. Sous le regard de Mustapha Hasnaoui, c’est aussi l’histoire d’une Egypte sans fard, qui nous fait entendre la voix des sans voix. Cette biographie familiale à deux voix lui permet de filmer, tous, nantis et pauvres, au plus près de leur lieu de vie et de leur quotidien. Le cinéaste livre une image émouvante et juste de l’Égypte d’aujourd’hui et de son histoire récente.

Mercredi 6 avril
19h - The Long Night de Hatem Ali
Avec Khaled Taja, Amal Arafeh, Bassel Khayyat, Salim Sabri, Rafiq Soubayi
Syrie > 2009 > 1h34 > Couleur
Festival de Rotterdam, 2009.
Un soir, trois prisonniers politiques sont libérés de prison, mais un quatrième y reste. Pendant toute une nuit, une longue nuit, le film montre les détails de leur libération, leur retour à la vie normale et les réactions de leur famille. Le film de Hatem Ali a les rares qualités de ceux de Youssef Chahine et de Mohamed Mallas.

Hatem Ali est né en 1962 à Damas. Il a étudié le théâtre. Il est connu pour ses réalisations télévisées inspirées de l’Histoire et un certain nombre de ses pièces ont été primées, notamment Saladin, le Déplacement palestinien, Roi Farouq.

21h - What’s Going On ? de Jocelyne Saab – en sa présence
Avec Nasri Sayegh, Khouloud Yassine.
Liban > 2009 > 1h22 > Couleur

Un écrivain qui, regrettant de ne pas honorer la promesse faite à son père couturier d’embrasser le même métier que lui, dessine, taille, coupe, coud, épingle le " corps " du texte. Son imagination s'appuie sur des personnages réels, notamment une femme qui danse dont il veut voler le cœur amoureux. What’s Going On ? se situe entre le film d’art et la fiction.

Jocelyne Saab est née et a grandi à Beyrouth. En 1973, elle devient reporter de guerre au Moyen-Orient. En 1975, elle dirige son premier long-métrage. Avec son film Dunia tourné en Egypte sur le thème du plaisir, elle est condamnée à mort par les fondamentalistes en Egypte. Parallèlement, en 2007, Jocelyne Saab se tourne vers l’art contemporain.

Jeudi 7 avril
19h00 - Happy Birthday Mr Mograbi ! de Avi Mograbi
France/Israël > 1999 > Documentaire > 1h17 > Couleur
Prix « Le Runner Up » au Festival International du Film Documentaire de Yamagata au japon.

Le cinéaste Avi Mograbi met en parallèle la célébration des 50 ans d'Israël, celui de la Nakba, les 50 ans de la catastrophe pour les Palestiniens, et le sien propre.

Acteur-réalisateur, quand il débute dans les métiers du cinéma, Avi Mograhi se retrouve notamment l'assistant de Claude Lelouch. Ses films posent les bases d'une œuvre très engagée, entre fiction et réalité.

21h00 - Once Again de Joud Said – en sa présence
Avec Qays Cheikh Najib, Abdulatif Abdulhamid, Pierrette Katrib
Syrie > 2010 > 1h30 > Couleur
En compétition officielle aux Journées cinématographiques de Carthage.
Le film raconte une histoire d’amour sur fond de guerre(s), ponctuée par des séparations diverses et récurrentes, et pose la question de la mémoire face aux troubles que vit la région. Joud Said construit son film sur un jeu de va-et-vient entre la Syrie et le Liban, entre le passé et le présent.

Premier long-métrage du jeune réalisateur syrien Joud Said, titulaire en 2006, d'un Master en études cinématographiques à Paris.

Vendredi 8 avril
19h00 - Guerres secrètes du FLN en France de Malek Bensmail – sous réserve de sa présence
France > 2010 > Documentaire > 1h08 > N&B

Construit en chapitres chronologiques, appuyé sur de nombreuses archives, le film s'attarde avec sensibilité sur des témoignages qui restaurent aux faits historiques une dimension très humaine. Un pan de l'Histoire franco-algérienne sans tabou.

Il est né à Constantine en Algérie en 1966. Ses documentaires ont tous trait à l’histoire contemporaine de son pays. Malek Bensmail s’attache à dessiner les contours d’une Algérie complexe, développe une écriture particulière sur la question de l’appartenance et de l’identité, et fait de son cinéma un enjeu de citoyenneté et de démocratie. Lauréat de la Villa Kujoyama au Japon (Villa Médicis Asie) en 2009.

21h00 - Chronique d’une disparition d’Elia Suleiman – en présence de Marc-André Batigne, chef opérateur
Avec Elia Suleiman, Fuad Suleiman, Ola Tabari, Nazira Suleiman, Ula Tabari
Palestine > 1996 > 1h24 > Couleur

Prix du premier film au festival de Venise, 1996
Prix du meilleur film et meilleur musique au Festival des 3 Continents, 1996.

Un réalisateur revient en Israël pour faire un film. Il entreprend d'observer la perte d'identité de la population arabe d'Israël et organise son récit en deux parties : «Nazareth, journal intime» et «Jérusalem, journal politique.

Acteur-réalisateur, Elia Suleiman a grandi à Nazareth, qu'il a quitté pour Jérusalem, puis Londres et New York, où il s'est découvert une vocation de cinéaste.
En 2009, l'entrée en compétition de son troisième long-métrage Le Temps qu’il reste renvoyait à un souvenir : celui du choc constitué par la découverte de Chronique d'une disparition (1996), suivi d'Intervention divine (2002). Ces deux films propulsaient soudainement le cinéma palestinien, du moins comme réalité esthétique, sur le devant de la scène internationale, en même temps qu'ils révélaient un très grand metteur en scène.

Samedi 9 avril
16h00 - Nous étions communistes de Maher Abi Samra – en sa présence
Liban/France > 2010 > Documentaire > 1h24 > Couleur

Sélectionné en 2010, au Festival International de Venise dans la section Orizzonti, aux Journées Cinématographiques de Carthage, à Abu Dhabi Film Festival. (festival du Cinéma du réel à Paris, 2011)

Membres du parti communiste libanais dans les années 80, engagés dans la résistance contre l’occupation israélienne au Liban et dans la guerre civile libanaise, le cinéaste Maher Abi Samra et trois amis aspiraient à créer une société non confessionnelle, démocratique et solidaire de la résistance palestinienne. Aujourd’hui, tous les quatre se retrouvent pour retourner sur les traces de leur histoire, sur leur désenchantement et leur échec.

Maher Abi Samra a étudié le théâtre à Beyrouth, avant de poursuivre ses études à la FEMIS, à Paris. Il a travaillé comme photographe pour la presse libanaise et internationale. Depuis les années 90, il fabrique au Liban des scènes et des histoires construites sur son expérience et celle de sa société.

18h30 - Port of memory de Kamal Aljafari – en sa présence
Palestine/France/Allemagne/Emirats Arabes Unis > 2009 > Documentaire > 1h > Couleur

Prix Louis Marcorelles, 2010, (Cultures France), au festival du Cinéma du réel à Paris
Festival D’Abu Dhabi, 2009

Qu’est-ce qu’être arabe israélien de nos jours ? C’est à cette question que le jeune cinéaste palestinien Kamal Aljafari a essayé de répondre à travers son documentaire Port of Memory. Radicalement poétique, Port of Memory est une réflexion sur l'absurdité de l'être à la fois absent et présent, mêlant les gestes ordinaires de la vie quotidienne et de la mémoire collective.
Né en Palestine en 1972, Kamal est diplômé de l’Académie des arts de la communication de Cologne en Allemagne.

20h30 - Le Temps qu’il reste d'Elia Suleiman – en présence de Marc-André Batigne, chef opérateur
Avec Elia Suleiman, Saleh Bakri, Samar Qudha Tanus.
France/Israël/Royaume-Uni > 2009 > 1h45 > Couleur

Le Temps qu’il reste est un film en partie autobiographique, construit en quatre épisodes marquant la vie de la famille d’Elia Suleiman, de 1948 à aujourd’hui. Mêlant ses souvenirs intimes d’eux et avec eux, le film dresse le portrait de la vie quotidienne de ces palestiniens qui sont restés sur leur terre natale et ont été étiquetés «Arabes-Israéliens», vivant comme une minorité dans leur propre pays.

Dimanche 10 avril
14h30 - Fin décembre de Moez Kamoun – en sa présence
Avec Hend El Fahem, Dhafer L’Abidine, Lotfi Abdelli
Tunisie > 2010 > 1h44 > Couleur

Adam, jeune médecin désabusé, se retire dans un village reculé où Aïcha se morfond d'avoir été lâchée par son amoureux. Dépitée, elle s'est promise à Sofiène, émigré revenu au village, mais depuis l'arrivée d'Adam, elle le regrette amèrement.

Né en Tunisie, Moez Kamoun étudie le cinéma en 1987 à Paris à L’Ecole Supérieure de Cinéastes et d’Acteurs. Longtemps assistant réalisateur pour les films de Nouri Bouzid et de Ferid Boughdir, il a travaillé sur des films de Rachid Bouchareb, de Anthonny Minguella, Le Patient Anglais, Star Wars- Episod 1 et Star Wars- Episod 2 de Geoges Lucas. Fin Décembre est son deuxième long-métrage.

17h00 - Mirages de Talal Selhami – en sa présence
Avec Aïssam Bouali, Karim Saïdi, Omar Lotfi, Meryam Raoui, Mustapha El Houari, Eric Savin
France/Maroc > 2010 > 1h45 > Couleur

Festival de Marrakech 2010

Cinq jeunes diplômés chômeurs se retrouvent en compétition pour décrocher un emploi dans une multinationale. Après un entretien, les candidats se voient proposer une ultime épreuve, dans un lieu tenu secret. Après des heures de route, le véhicule a un accident. Ne sachant si l'accident est réel ou si l'épreuve commence, les candidats vont errer dans le désert à la recherche d'indices et seront confrontés à des mirages les renvoyant à leurs peurs les plus profondes.

Né à Paris en 1982, Talal Selhami, fait ses débuts à l’écriture et à la mise en scène à l’âge de 18 ans. Plusieurs de ses courts-métrages ont participé à divers festivals dans le monde. Mirages est son premier long-métrage.

19h00 - Fissures d’Hicham Ayouch
Avec Abdesellem Bounouacha, Marcela Moura, Noureddine Denoul, Mohamed Aouragh…
Maroc > 2009 > 1h15 > Couleur

Tanger, ville mystérieuse et magique, où se croise une foule d'âmes perdues qui errent dans ses dédales enfumés. Dans cette ville folle, trois marginaux en quête d'amour et de délivrance vont se rencontrer et s'aimer : Abdelsellem, un homme brisé qui sort de prison, Noureddine, son meilleur ami, et Marcela, une brésilienne fantasque, excessive et suicidaire. Une histoire d’amour à trois personnages. Une écriture très physique, qui emprunte beaucoup au style de John Cassavetes.

Né en 1976, journaliste de formation, Hicham Ayouch a réalisé de nombreux films institutionnels et publicitaires. Fissures est son deuxième long-métrage.


Tarifs : 6,80 € (normal), 5,80 € (réduit), 4,30 € (abonnés)
Pour les séances avec invités, achat conseillé des places à l’avance sur au 04 78 78 18 95
ou sur place du mardi au dimanche de 11h à 18h30
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