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Gilles Roman
Gilles Roman
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Date d'inscription : 04/05/2015
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Patrimoine : une rétrospective Douglas Fairbanks durant un mois dans les cinémas Pathé Empty Patrimoine : une rétrospective Douglas Fairbanks durant un mois dans les cinémas Pathé

Mer 17 Nov - 19:12
La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé fait revivre Douglas Fairbanks dans une rétrospective inédite du 8 décembre 2021 au 14 janvier 2022.
Douglas Fairbanks n'est pas uniquement un d'Artagnan moderne, héros bondissant et souriant, acrobate hors pair et éternel optimiste généreux. Il est aussi un pionnier exalté, une des premières stars d'Hollywood, un producteur déterminé et inspirateur de films à grand spectacle. Du 8 décembre 2021 au 14 janvier 2022, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé rend hommage à cette star de l'âge d'or hollywoodien à travers une rétrospective exclusivement en ciné-concert.
Robin des Bois (Robin Hood) d'Allan Dwan (1922)
Sur grand écran, Douglas Fairblanks a incarné tous les héros. Il était lui-même celui de l'Amérique, il y a un siècle de cela. Star avant les stars, acteur de génie, véritable cascadeur, inventeur d'effets spéciaux, Fairbanks a tout inventé : le premier studio indépendant, l'Académie des Oscars, le Walk of Fame, la peopolisation des artistes notamment par son mariage avec « la petite fiancée de l'Amérique », Mary Pickford.
Douglas, le nouveau d'Artagnan (A Modern Musketeer) d'Allan Dwan (1917)
La rétrospective de la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé retrace sa carrière au cinéma. De ses débuts à la Triangle sous la direction artistique d'un David W. Griffith d'abord exaspéré par son exubérance ; en passant par les films produits par sa maison de production, la Douglas Fairbanks Film Corporation ; jusqu'à la United Artists, société de production et de distribution qu'il co-fonde en 1919 avec Mary Pickford, Charlie Chaplin et David W. Griffith et qui va radicalement transformer l'industrie cinématographique aux États-Unis.
En 1915, c'est tout d'abord le film de Christy Cabanne (d'après une idée originale de D.W. Griffith), Le Timide (The Lamb), qui le propulse au rang de star. Fairbanks enchaîne ensuite les tournages au rythme effréné de douze films par an. Il est tous les héros de cape et d'épée, dont cet inoubliable Zorro qui est incarné pour la première fois au cinéma. Beau, charmeur, athlète au magnifique sourire, il porte aussi à l'écran D'Artagnan et Robin des Bois et se voit autant adulé par les femmes, amoureuses de lui, que par les hommes qui s'identifient à lui.
Le Voleur de Bagdad de Raoul Walsh (1923)
A chaque film, Fairbanks se surpasse en grâce et en bravoure, tout autant qu'en décors fastueux, budgets faramineux et innovations techniques. Parmi ses rôles emblématiques, il est aussi Le Voleur de Bagdad (Raoul Walsh, 1923) et fait construire des décors dépassant l'entendement. Le film est une véritable réussite, une féérie aux nombreux trucages.
En 1926, il s'essaie à la couleur avec Le Pirate noir (The Black Pirate) d'Albert Parker. Dans Le Masque de fer (The Iron Mask) d'Allan Dwan en 1929, il flirte avec le cinéma sonore en intégrant quelques séquences parlantes.
Fairbanks était incontestablement un roi d'Hollywood. Trop souvent oublié aujourd'hui, à l'exception des plus grands cinéphiles, il a apporté tout ce que le septième art a de plus beau.
Tous les films sont accompagnés au piano par les élèves issus de la classe d'improvisation de Jean-François Zygel
(Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).
CINÉ-CONCERT JAZZ EXCEPTIONNEL

POUR LA RÉTROSPECTIVE DOUGLAS FAIRBANKS

 

Mardi 4 janvier 2022 à 19h

 

THE HALF BREED (LE MÉTIS)

D'Allan Dwan (1916)

Acccompagné à la clarinette par Louis Sclavis et au piano par Benjamin Moussay


LE FILM :
Douglas Fairbanks interprète le rôle de Lo Dorman, stoïque et impassible, né d'un homme blanc et d'une Indienne. Rejetée par son amant, elle abandonne le nourrisson à un immigrant solitaire avant de se jeter du haut d'une falaise. A la mort de son père adoptif, Lo Dorman est marginalisé, confronté à sa condition de « métis ». Il fait office de médiateur avec les Indiens et les gens du bourg et s'exile dans la forêt.
« Douglas Fairbanks dans un rôle dramatique profond ! Pouvez-vous imaginer ça aujourd'hui ? » questionnait l'actrice Alma Rubens. The Half Breed (Le Métis) est un véritable pamphlet contre le racisme réalisé en 1916 par Allan Dwan, d'après le livre à succès de Bret Harte In the Carquinez Woods, adapté par Anita Loos. Les décors spectaculaires du comté de Calaveras en Californie et l'immense forêt de séquoia sont sublimés par la photographie du jeune Victor Fleming. 
Film restauré en 2014 par La Cinémathèque française et le San Francisco Silent Film Festival

 

LE CINÉ-CONCERT :
 Après dix années de concerts et de multiples collaborations en trio et quatuor et deux disques sur ECM, Benjamin Moussay et Louis Sclavis choisissent de se retrouver ici en duo. Improvisations telluriques, mélodies sensuelles, miniatures sonores, et dialogue en toute liberté. L'art du duo par deux musiciens qui se connaissent profondément, qui savent s'écouter et aussi se provoquer... 
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
73 avenue des Gobelins, 75013 Paris
www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com
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