Logement des sans abris : des Tiny Houses et des "conventions squat" à Lyon et Villeurbanne

LYFtv-Politique Date d'inscription : 06/04/2012

Les tiny houses (micro-maisons) installées sur le territoire s’inspirent d’un mouvement architectural américain basé sur la conception de lieux de vie autonomes et simples.

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Facilement déplaçables (sur roues) ou démontables (assemblage conçu pour limiter le nombre de manipulations), elles permettent de déployer rapidement une solution d’hébergement ou de logement pour des publics vulnérables sur la Métropole.

Actuellement, 3 structures dédiées à l’accueil de ces publics sont en fonctionnement :

La Station, située rue Rockefeller à Lyon 3e, d’une capacité d’accueil de 52 personnes, en fonctionnement depuis le 2 novembre. Ce site est actuellement utilisé pour des jeunes majeurs en recours de minorité et est géré par l’association Le Mas,

La Base, située rue Léon Blum à Villeurbanne, d’une capacité de 51 personnes dans 17 tiny (17 ménages). Ce site, dédié à l’accueil des femmes isolées avec enfants de moins de 3 ans, est en fonctionnement depuis le 2 mars. La maitrise d’ouvrage et la gestion sont assurées par l’association Le Mas,

Sidoine Apollinaire à Lyon 9e , d’une capacité de 51 personnes à terme (20 ménages). Ce site est également dédié à l’accueil des femmes isolées avec enfants de moins de 3 ans. La gestion du site est assurée par l’association Foyer Notre-Dame des Sans-Abri.

En plus de ces actions, des logements, propriétés des Offices publics de l’habitat (OPH), sont mis à disposition des associations, dans le cadre du plan « zéro remise à la rue », soit 55 à 60 places suivant le public accueilli à Villeurbanne. La gestion est assurée par l’association Alynea, avec une ouverture progressive en cours.

La métropole de Lyon assure aussi une action à plus long terme :

- Des interventions sociales pour favoriser l’accès aux droits et aux dispositifs existants (alimentaire, santé, etc.).

- Des actions permettant aux personnes de tisser des liens avec l’ensemble des citoyens et citoyennes (culture, sport, formation professionnelle, etc.).

- La mise en sécurité des sites et la fourniture des équipements minimums permettant d’assurer la dignité des personnes sur les sites occupés.

La Métropole de Lyon expérimente ainsi jusqu’à fin juin 2022 deux conventionnements d’occupation temporaire de deux bâtiments métropolitains (anciens squatts) dans le 3e et le 9e arrondissement. Ainsi, le temps que les projets prévus sur les sites occupés se mettent en place, la Métropole et les occupants, représentés soit par une association, soit par un collectif d’occupants, s’engagent à maintenir un environnement d’occupation temporaire sécurisé et serein.