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 UNESCO : 20 sites retirés du Réseau mondial des réserves de biosphère , 23 sont ajoutés... Empty UNESCO : 20 sites retirés du Réseau mondial des réserves de biosphère , 23 sont ajoutés...

Mer 14 Juin - 22:06
Paris, 14 juin – Le Conseil international de coordination du Programme de l’UNESCO sur l’Homme et la biosphère, réuni à Paris du 12 au 15 juin, a ajouté 23 nouveaux sites, dont quatre transfrontières, au Réseau mondial des réserves de biosphère. Douze réserves de biosphère existantes ont fait l’objet d’une extension ou d’une modification de nom.



Par ailleurs, 20 sites (trois en Bulgarie et 17 aux Etats-Unis) ont été volontairement retirés du Réseau mondial des réserves de biosphère à la demande des Etats concernés. Pour la Bulgarie, il s’agit des sites de Doupkata, Kamtchia et Koupena. Pour les Etats-Unis, il s’agit de : Aleutian Islands, Beaver Creek, California Coast Ranges, Carolinian South Atlantic, Central plains, Coram, Desert, Fraser, H.J. Andrews, Hubbard Brook, Konza Prairie Research Natural Area, Land between the lake, Niwot Ridge, Noatak, Stanislas-Tuolumne, Three Sisters et Virgin Islands.
Les réserves de biosphère sont des sites d’apprentissage du développement durable destinés à concilier la conservation de la biodiversité et l’utilisation durable des ressources naturelles. Les nouvelles réserves sont désignées chaque année par le Conseil international de coordination du programme composé des représentants élus de 34 Etats membres de l’UNESCO. Le Programme sur l’Homme et la biosphère, créé par l’UNESCO au début des années 1970, est un programme scientifique intergouvernemental visant à améliorer les relations entre les habitants de la planète et leur environnement naturel.


Les nouvelles réserves de biosphère sont (par ordre alphabétique des pays) :
Réserve de biosphère de la Forêt-Noire (Allemagne)- Située au sud du pays, cette réserve de biosphère contient des chaînes de montagnes peu élevées, des forêts ayant fait l’objet de traitements sylvicoles, des plaines basses, des prairies de montagne et des tourbières. La surface totale du site est de 63 325 ha, dont 70% sont boisés. 38 000 habitants vivent dans la région qui a su conserver ses traditions et maintenir un artisanat important. Le tourisme durable y est largement encouragé.
Réserve de Garden Route (Afrique du Sud) - Avec une superficie de 698 363 ha et une population de plus de 450 000 habitants, cette zone est un haut lieu de la biodiversité floristique de la province du Cap. L’estuaire de Knysna est de première importance pour la conservation de cette biodiversité. La partie Est de la réserve de biosphère se caractérise par la présence de zones humides sur lesquelles les pratiques agricoles et le développement urbain peuvent avoir un impact néfaste. La diversité de la faune comprend notamment de grands mammifères comme les éléphants, les rhinocéros et le buffle.
Réserve de biosphère du Mono (Bénin)Situé au sud-ouest du pays, ce site comprend des écosystèmes tels que des mangroves, des zones humides, de la savane ou encore des forêts. Les espèces emblématiques de la biodiversité sont notamment les dugongs, ou vaches marines, les hippopotames, ainsi que deux espèces de singes. Près de 180 000 habitants vivent dans cette réserve, essentiellement de l’élevage, de la production à petite échelle d’huile de palme et de noix de coco et de la pêche.
Réserve de biosphère transfrontière de Mono (Bénin/Togo) – Situé au sud-ouest du Bénin et du Togo, ce site s’étend sur une superficie de 346 285 ha. S’étendant dans la plaine alluviale et les zones du delta et des rives du fleuve Mono, cette réserve de biosphère transfrontière qui unit les réserves de biosphères nationales éponymes du Bénin et du Togo, est composée d’une mosaïque de paysages et d’écosystèmes comprenant principalement des mangroves, de la savane, des lagunes, des plaines inondables ainsi que des forêts, notamment des forêts sacrées.  La zone couverte par la réserve abrite près de deux millions d’habitants et les principales activités sont l’agriculture à petite échelle (palmiers à huile et noix de coco), le pâturage, la sylviculture et la pêche.
Réserve de biosphère de Savegre (Costa Rica) – S’étendant sur la côte du Pacifique central, à 190 km de la capitale San José, cette réserve présente une grande biodiversité puisqu’elle abrite 20% de la flore totale du pays, 54% de ses mammifères et 59% de ses oiseaux. Près de 50 000 habitants vivent dans cette réserve. Les principales activités sont l’agriculture et l’élevage. Importante dans les zones de haute altitude, la production agricole comprend notamment des plantations de pommiers, de grenadiers et d’avocatiers. Au cours des dernières années, l’écotourisme s’est développé et est devenu une source de croissance socio-économique dans la région.
Réserve de biosphère de Moen (Danemark) – Il s’agit d’une série d’îles et d’îlots situés au sud de la mer Baltique, s’étendant sur près de 45 118 ha. On y trouve des forêts, des prairies, des pâturages, des zones humides, des zones côtières, des étangs et des collines escarpées. Cette réserve de biosphère compte un certain nombre de petits villages, d’exploitations agricoles éparpillées et de zones résidentielles avec une population totale de quelque 45 000 habitants. Les principales activités sont le commerce, l’agriculture, la pêche et le tourisme.
Réserve de biosphère transfrontière de Bosques de Paz (Equateur/Pérou) – Situé au sud-ouest de l’Equateur et au nord-est du Pérou, ce site couvre une superficie totale de 1 616 988 ha. Il comprend des territoires des contreforts des Andes de l’ouest, avec des altitudes pouvant atteindre jusqu’à 3000 mètres, ce qui se traduit par une diversité biologique présentant un fort taux d’endémisme. La réserve de biosphère contient des forêts sèches saisonnières de l’Equateur et du Pérou qui forment le cœur de la région endémique de Tumbes, l’un des hauts lieux de la biodiversité dans le monde. Cette région abrite 59 espèces endémiques, dont 14 sont menacées. Les quelques 617 000 habitants vivent essentiellement de l’élevage et du tourisme.
Réserve de biosphère de la forêt de Majang (Ethiopie) – Située à l’ouest du pays, cette réserve de biosphère comprend des forêts montagnardes se trouvant dans une des régions les plus fragmentées et menacées du monde. Le paysage comprend également de nombreuses zones humides et des marais. Sur les hauteurs, au-delà de 1000 mètres d’altitude, la végétation est dominée par les fougères et les bambous alors que les zones moins élevées sont couvertes de palmiers. Riche en diversité, cette région comporte notamment 550 espèces de plantes, 33 espèces de mammifères et 130 d’oiseaux. La population compte près de 52 000 habitants.
Réserve de biosphère transfrontière de La Selle - Jaragua-Bahoruco-Enriquillo (Haïti/République dominicaine) – Cette réserve de biosphère comprend les réserves de La Selle en Haïti, désignée en 2012, et de Jaragua-Bahoruco en République dominicaine, désignée en 2002. Ces deux réserves présentent des corridors écologiques séparés par une frontière politique et administrative. Leur regroupement doit permettre une meilleure gestion de l’environnement.
Réserve de biosphère de San Marcos de Colón (Honduras) – Ce site, d’une superficie de 57 810 ha, se trouve à quelques kilomètres de la frontière nicaraguayenne, à une altitude oscillant entre 500 et 1700 mètres. Il abrite une importante diversité biologique et plusieurs espèces de faunes endémiques. On y recense 18 villages où vivent 26 350 habitants. L’horticulture, la production de fruits et de café, la culture des plantes ornementales, l’élevage du bétail et la production de lait sont les principales activités pratiquées sur le site. La région est également connue pour ses produits de sellerie (ceintures, harnais, bottes…).
Réserve de biosphère de Tepilora, Rio Posada et Montalbo (Italie)- Située en Sardaigne, cette réserve de biosphère de plus de 140 000 ha, présente des zones montagneuses à l’ouest et une bande plate à l’est, des cours d’eau et des zones côtières. Près de 50 000 personnes vivent sur ce site qui inclut le massif de Montalbo.
Réserve de biosphère de Sobo, Katamuki et Okue (Japon) – Ce site, qui fait partie du massif montagneux de Sobo-Katamuki-Okue, se caractérise par des montagnes abruptes. Les forêts couvrent 85% de la superficie de ce site de 243 672 ha, qui est un haut lieu de la biodiversité dans la région. Moins de 100 000 habitants vivent dans cette zone. Ils tirent leurs revenus de l’agriculture ou de l’exploitation des ressources de la forêt (production de bois, culture du champignon shiitake, production de charbon…).
Réserve de biosphère de Minakami (Japon) – Le site contient la principale ligne de partage des eaux de l’île de Honshu formée par une dorsale de 2000 mètres d’altitude. D’importantes différences entre l’environnement des versants est et ouest ainsi qu’entre les zones montagneuses et de faible altitude créent une forte diversité biologique et culturelle. Plus de 21 000 habitants vivent dans cette réserve d’une superficie totale de 91 368 ha. Les principales activités sont l’agriculture et le tourisme.
Réserve de biosphère d’Altyn Emel (Kazakhstan)- Cette réserve de biosphère correspond au parc national de l’Etat d’Altyn Emel qui est l’une des aires protégées du pays et revêt une grande importance dans la préservation de la diversité biologique de la région. Elle compte un grand nombre de plantes endémiques. Les paysages se composent notamment de déserts, de forêts riveraines de la plaine inondable du fleuve Ili, de forêts de feuillus et d’épinettes et de marais salants. La région, avec ses quelque 4000 habitants, tire ses revenus de l’agriculture et de l’élevage ainsi que de l’écotourisme et du tourisme récréatif.
Réserve de biosphère de Karatau (Kazakhstan) – Située dans la partie centrale de la dorsale de Karatau, qui est une ramification du Nord-ouest de Tien Shan, l’une des plus grandes chaînes de montagnes au monde. D’une superficie totale de 151 800 ha, la réserve compte une population de 83 000 habitants. Cette zone représente un complexe naturel très important pour la conservation de la biodiversité du Tian-Shan occidental. Par le nombre d’espèces endémiques, Karatau occupe la première place parmi les régions de l’Asie centrale. La région tire l’essentiel de ses revenus de l’élevage bovin, de l’agriculture, de l’écotourisme et du tourisme récréatif.
Réserve de biosphère d’Indawgyi (Myanmar)- Le lac Indawgyi est le plus grand lac d’eau douce du Myanmar. Le site, d’une superficie de 133 715 ha, comprend une grande aire lacustre ouverte, des zones végétation flottante, une forêt marécageuse et des prairies saisonnièrement inondées. Les collines entourant le lac sont couvertes par des forêts subtropicales humides de feuillus qui abritent un certain nombre d’oiseaux et de mammifères de forêt menacés dont des primates. La population locale tire l’essentiel de ses revenus des exploitations agricoles qui bordent le lac.
Réserve de biosphère de Gadabedji (Niger) – Se trouvant au centre du pays, le site s’étend sur 1 413 625 ha. Il comprend une mosaïque de savanes, de dépressions, de fosses et de dunes de sable. La faune compte notamment des mammifères comme la gazelle dorcas, le renard pâle ou le chacal doré. La population de la réserve appartient à deux principaux groupes ethniques –les Touaregs et les Peuls- avec près de 20 000 habitants dont la principale activité est le pastoralisme avec un mode de vie nomade.
Réserve de biosphère d’Itaipu (Paraguay) – Située à l’Est du pays, cette réserve couvre une superficie de plus d’un million d’ha. Elle comprend une zone de forêt subtropicale encore appelée forêt atlantique du Haut Paraná. Il s’agit d’un des écosystèmes les plus importants pour la conservation de la diversité biologique à l’échelle mondiale en raison de son nombre élevé d’espèces endémiques, de la richesse des espèces et de son couvert d’origine. Elle abrite de grands prédateurs comme les harpies, les jaguars, les pumas et de grands herbivores comme les tapirs. La population permanente s’élève à plus de 450 000 habitants.
Réserve de biosphère de Castro Verde (Portugal) – Située au sud du Portugal, dans l’arrière-pays de la région de Baixo Alentejo, cette réserve de biosphère couvre près de 57 000 ha. Elle comporte la steppe céréalière la plus importante du Portugal, l’un des paysages ruraux les plus menacés de la région méditerranéenne. Elle présente un niveau d’endémisme élevé en ce qui concerne sa flore. Il existe une communauté aviaire de près de 200 espèces qui comprend des oiseaux de steppe comme la grande outarde et des espèces endémiques comme l’aigle impérial ibérique, l’un des oiseaux de proie les plus menacés au monde. La population de quelque 7 200 habitants vit notamment de la production extensive de céréales et de l’élevage du bétail.
Réserve de biosphère transfrontière du Grand Altaï (Russie, fédération de/République du Kazakhstan) – Cette réserve est composée de la réserve de biosphère de Katunskiy (Fédération de Russie, désignée en 2000) et de la réserve de biosphère de Katon-Karagay (Kazakhstan, désignée en 2014). D’une superficie totale de plus 1,5 million d’ha, la zone est utilisée pour l’élevage, le pâturage, l’élevage du cerf, la production de fourrage et l’apiculture. Le tourisme, la chasse, la pêche et la collecte de produits forestiers non ligneux (autres que le bois) sont également répandus.
Réserve de biosphère de Khakassky (Russie, Fédération de) – Située au cœur du continent eurasiatique, connue pour sa riche biodiversité, cette réserve de biosphère est couverte à plus de 80% par la taïga de la cordillère. Elle occupe une superficie de près de deux millions d’ha avec 5500 habitants permanents. L’exploitation durable de la forêt, l’agriculture, l’apiculture et le tourisme sont les principales activités économiques pratiquées sur le site. 
Réserve de biosphère de la baie de Kizlyar (Russie, Fédération de) – La baie de Kizlyar, l’une des plus grandes baies de la mer Caspienne, est aussi une des plus grandes routes migratoires d’oiseaux en Eurasie. Elle présente une variété d’écosystèmes marins, côtiers et de steppe désertique et des populations d’animaux menacés tels que le phoque de la Caspienne, de nombreuses espèces d’oiseaux et d’esturgeons. D’une superficie de 354 000 ha, elle compte une population de 1600 habitants permanents qui vivent de la pêche, de l’utilisation des terres (pâturage et fenaison), de la chasse et du tourisme.
Réserve de biosphère de Metsola (Russie, Fédération de) – Situé à la frontière de la Finlande, le site englobe la réserve de Kostomukshsky et l’une des plus anciennes forêts intactes de la Taïga du Nord eu Nord-ouest de la Russie. Près de 30 000 habitants vivent dans cette réserve de biosphère d’une superficie de 345 700 ha. Les forêts de la Taïga du Nord sont essentielles à la reproduction d’un grand nombre d’espèces d’oiseaux. La population locale vit de la sylviculture, de l’agriculture, de la pêche, de la chasse et de la collecte des produits forestiers non ligneux.
Réserve de biosphère de Backo Podunavlje (Serbie) : Situé au Nord-ouest de la Serbie, ce site, d’une superficie de 176 635 ha, s’étend sur les zones alluviales de la partie centrale de la plaine du Danube. Elle est composée de vestiges de plaines inondables et de paysages modelés par l’homme, influencés par l’agriculture et les colonies de peuplement humain. La plaine inondable contient des forêts alluviales, des marais, des lits de roseaux, des habitats d’eau douce, des zones humides alluviales, ainsi que des forêts inondables. Les quelque 147 400 habitants du site vivent essentiellement de l’agriculture, de la sylviculture et de l’industrie.
Réserve de biosphère de Jebel Al Dair (Soudan)- Cette réserve est constituée du massif d’Al Dair, composé de forêts-parcs de savane sèche, d’écosystèmes forestiers et d’un réseau de ruisseaux. Il s’agit d’un des derniers espaces présentant une riche biodiversité dans la région semi-aride du Nord Kordofan. Le site compte 112 espèces végétales, dont la plupart ont un usage médicinal et aromatique. Il compte également 220 espèces d’oiseaux et 22 espèces de mammifères et de reptiles.
Réserve de biosphère du Mono (Togo) – Situé au sud-est du pays, ce site présente des écosystèmes côtiers, des mangroves, des zones humides, des forêts et des plaines inondables ainsi que des terres agricoles utilisées pour la production à petite échelle d’huile de palme et de noix de coco. La pêche et l’élevage sont également pratiqués. La présence de forêts et d’arbres sacrés isolés témoigne de la vitalité des pratiques culturelles traditionnelles des quelque 1 835 000 habitants qui vivent sur ce site.  
 

Extensions de réserves de biosphère existantes :
Réserve de biosphère de Fitzgerald : extension et changement de nom de l’ancienne réserve du parc national du fleuve Fitzgerald (Australie) – Située dans l’Etat de l’Australie occidentale, cette réserve de biosphère a été désignée en 1978. Avec cette extension, elle couvre désormais une superficie de 1 530 000 ha. Les principaux écosystèmes représentés sont : les forêts, les bassins fluviaux, les petites chaînes montagneuses, les zones humides et les estuaires.
Réserve de biosphère des Balkans centraux (Bulgarie) – Située au centre du pays, cette nouvelle réserve englobe quatre réserve de biosphère existantes : Steneto, Tsaritchina, Djendema et Boatin, toutes désignées en 1977. Cette réserve est notamment constituée du parc national du Balkan central et contient de rares espèces de faune menacée. Elle comprend le massif forestier de hêtres séculaires le plus important (71% du parc) du pays. Parmi les principales activités figurent la transhumance, le pâturage et le tourisme de randonnée. La superficie totale de la réserve est de 369 000 ha et la population s’élève à 129 600 habitants.
Réserve de biosphère de Chervenata Stena (Bulgarie) – Désignée en 1977, cette réserve de biosphère atteint avec cette extension une superficie de 65 409 ha. Située au sud des montagnes bulgares, elle contient des paysages de forêts semi-montagneuses ainsi que des prairies de haute montagne. La population, qui s’élève à 60 000 habitants, tire ses revenus de l’agriculture biologique, de l’élevage et du tourisme écologique.
Réserve de biosphère de Srébarna (Bulgarie) – Désignée en 1977, cette réserve de biosphère, située au Nord-est du pays, couvre une superficie de 52 000 ha et abrite une population de 61 365 habitants. Elle présente une biodiversité élevée. La réserve de biosphère existante a été agrandie pour y incorporer la municipalité de Silistra, qui accueille de nombreuses manifestations culturelles et des festivals traditionnels.
Réserve de biosphère d’Uzunbudzhak (Bulgarie) – Près de 3700 habitants vivent sur ce site de 78 425 ha, désigné réserve de biosphère en 1977. Le paysage figure parmi les plus représentatifs d’Europe, avec des forêts tempérées au sous-bois de lauriers sempervirents. Elle contient le parc national de Strandja, très riche en biodiversité, et des grottes karstiques.
Réserve de biosphère de Marismas del Odiel (Espagne)- Désignée en 1983, elle est située dans le Golfe de Cadiz, au Sud-ouest de la péninsule ibérique. Avec cette extension, elle passe de 7158 à 18 875 ha, pour une population de quelque 33 700 habitants. La réserve de la biosphère occupe l’extrémité du bassin de la rivière Odiel, dans la province de Huelva ainsi qu’une frange littorale.
Réserve de biosphère de Meggido [Changement de nom de l’ancienne réserve de biosphère de Ramot Menashe] (Israël)-
Réserve de biosphère de Manu (Pérou) – Désignée en 1977, cette réserve de biosphère est située dans les régions de Cusco et du Madre de Dios. Elle abrite une grande diversité d’écosystèmes, allant des prairies montagneuses aux forêts tropicales humides en passant par les forêts montagneuses humides. Elle contient la quasi-totalité des écosystèmes, de la flore et de la faune de l’Amazonie péruvienne. Avec cette extension, sa superficie passe de 1 881 200 à 2 438 956 ha.
Réserve de biosphère des lacs de Mazurie [Extension et changement de nom de l’ancienne réserve de biosphère du lac Luknajno] (Pologne)- Cette réserve de biosphère, désignée en 1976, est située au Nord de la Pologne. D’une superficie de 1400 ha à l’origine, la réserve de biosphère atteint désormais 58693 ha pour une population de près de 8300 personnes.
Réserve de biosphère du lac Manyara (Tanzanie) – Désignée en 1981, cette réserve de biosphère située dans la vallée du Rift en Afrique de l’Est, couvre une superficie de 346 741  ha pour une population de plus de 257 000 habitants. Elle comprend le parc national du lac Manyara, la zone de conservation de la faune sauvage de Burunge et est marquée par la présence de pasteurs Maasai depuis le 18e siècle. Elle abrite de nombreuses espèces animales telles que l’hyène tachetée, l’hippopotame ou la genette commune, dont certaines sont menacées.
Réserve de biosphère de Serengeti-Ngorongoro (Tanzanie) – Cette réserve de biosphère, d’une superficie de 4 397 314 ha a été désignée en 1981. Elle englobe le parc national de Serengeti et la zone de conservation de Ngorongoro au Nord de la Tanzanie. Elle sert d’habitat à près de 1,5 millions de gnous, 900 000 gazelles de Thompson et 300 000 zèbres. Topis, girafes, rhinocéros noirs, antilopes et primates y sont également bien représentés. Les grands herbivores nourrissent cinq principaux prédateurs : lions, léopards, guépards, hyènes tachetées et chiens sauvages. La réserve abrite également le peuple autochtone Maasai et une industrie touristique dynamique.
Réserve de biosphère de l’Est Usambara (Tanzanie)- Ce site, désigné en 2000 et représentatif des écosystèmes forestiers, comprend des fragments de forêts tropicales et fait partie des montagnes de l’Arc oriental, l’un des 35 hauts lieux de la biodiversité à l’échelle mondiale. Les montagnes constituent une importante source d’eau pour les communautés environnantes et la ville de Tanga. Avec une superficie de 83 994 ha et une population de 184 253 habitants, cette réserve de biosphère abrite des espèces endémiques telles que le hibou grand-duc d’Usambara, le tisserand d’Usambara et la violette africaine. 
La réserve de biosphère brésilienne Mata Atlântica incluait jusqu’ici la réserve de biosphère Saõ Paulo Green Belt. Elles seront désormais considérées comme deux réserves de biosphère distinctes.
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Contact médias : Agnès Bardon, Service de presse de l’UNESCO, +33 (0) 1 45 68 17 64, a.bardon@unesco.org


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