La "journée du sommeil", le 22 mars à Lyon Part Dieu
Mer 20 Mar - 14:20
La Journée Mondiale du Sommeil, déclinée partout en France, aura lieu cette année à Lyon sur le Parvis de la Gare Part Dieu. Focus sur les résultats de l’enquête INSV-MGN* consacrée, cette année, aux liens ténus entre Sommeil et Environnement.
« Sommeil et environnement » : des liens plus déterminants qu’il n’y paraît
30 % des français dorment moins de 6 heures par nuit, en semaine. Cette donnée préoccupante ne pouvait pas ne pas rendre essentielle une meilleure compréhension de ce que peut notre environnement sur notre sommeil. Le bruit, la température et la lumière : voici trois facteurs clé dont l’importance pour la qualité du sommeil est aussi considérable que mésestimée.
Le bruit
Notre cerveau ne cesse pas d’être à l’écoute. Il est sensible à son environnement. Les chiffres sont éloquents : 52 % des français estiment ressentir une gêne causée par le bruit lorsqu’ils succombent au sommeil et au cours de la nuit, 60 % d’entre eux sont passibles d’être réveillés par le bruit. Ce bruit vient essentiellement du dehors (92 % des cas), il s’agit le plus souvent de la perception des nuisances sonores du trafic routier. Les conséquences cardiovasculaires et métaboliques sont connues.
La lumière
La lumière est une autre forme de nuisance, la nuit. Il est vrai que l’illumination des villes n’a cessé de croître et peut nuire à l’endormissement : 42 % des personnes interrogées en souffrent. Il est important d’évoquer aussi tous ces éléments lumineux qui ont intégré la chambre à coucher : ainsi des téléphones mobiles, des ordinateurs, des consoles de jeux, souvent laissés allumés. Or une exposition nocturne à la lumière fragmentera le sommeil et créera une dette de sommeil, qui, si elle se poursuit, aura des conséquences sur la santé globale de l’individu en termes d’immunité et de performances cognitives, notamment.
La température
Pour optimiser ses conditions de sommeil, il nous faut perdre un degré. 40 % des français peinent à s’endormi du fait de la température ressentie. Or peu de foyers disposent de la climatisation dans leur chambre et ouvrir la fenêtre dans les villes est parfois plus nuisible que bénéfique tant le bruit du monde y est sensible. Et en effet, 89 % d’entre eux s’endorment ou tentent de s’endormir fenêtres closes. Or, nous avons besoin d’évoluer dans une sorte de microclimat favorable pour nous endormir, alchimie subtile entre l’environnement thermique et la température cutanée sans quoi le déroulement du sommeil en sera perturbé.
Le 22 mars, à la Part-Dieu, votre sommeil n’aura plus de secret pour vous
C’est à Lyon que vendredi prochain, des experts des HCL, de l’INSERM, du CNRS, de l’IFSTTAR (ex INRETS), du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon, seront à la disposition de tout les publics, petits et grands pour parler du sommeil, conseiller, écouter, présenter les données récentes et les innovations technologiques de ce domaine qui nous concerne tous. La Journée du Sommeil apporte des réponses, favorise le dépistage, rapproche la science de ses bénéficiaires… C’est une journée unique pour échanger avec des médecins et chercheurs passionnés, pour identifier les acteurs de soin, rencontrer les associations de patients, et apprendre à mieux dormir…
Pour rencontrer des médecins, des associations de patients, des chercheurs autour d’ateliers pédagogiques, de tables rondes, conférences-débats, animations vidéo tout au long de la journée, rendez-vous le 22 mars prochain, Parvis de la Gare Part-Dieu, entre 11 et 18 heures.
Contacts :
Responsable scientifique
Dr Claude Gronfier
Claude.gronfier@inserm.fr
« Sommeil et environnement » : des liens plus déterminants qu’il n’y paraît
30 % des français dorment moins de 6 heures par nuit, en semaine. Cette donnée préoccupante ne pouvait pas ne pas rendre essentielle une meilleure compréhension de ce que peut notre environnement sur notre sommeil. Le bruit, la température et la lumière : voici trois facteurs clé dont l’importance pour la qualité du sommeil est aussi considérable que mésestimée.
Le bruit
Notre cerveau ne cesse pas d’être à l’écoute. Il est sensible à son environnement. Les chiffres sont éloquents : 52 % des français estiment ressentir une gêne causée par le bruit lorsqu’ils succombent au sommeil et au cours de la nuit, 60 % d’entre eux sont passibles d’être réveillés par le bruit. Ce bruit vient essentiellement du dehors (92 % des cas), il s’agit le plus souvent de la perception des nuisances sonores du trafic routier. Les conséquences cardiovasculaires et métaboliques sont connues.
La lumière
La lumière est une autre forme de nuisance, la nuit. Il est vrai que l’illumination des villes n’a cessé de croître et peut nuire à l’endormissement : 42 % des personnes interrogées en souffrent. Il est important d’évoquer aussi tous ces éléments lumineux qui ont intégré la chambre à coucher : ainsi des téléphones mobiles, des ordinateurs, des consoles de jeux, souvent laissés allumés. Or une exposition nocturne à la lumière fragmentera le sommeil et créera une dette de sommeil, qui, si elle se poursuit, aura des conséquences sur la santé globale de l’individu en termes d’immunité et de performances cognitives, notamment.
La température
Pour optimiser ses conditions de sommeil, il nous faut perdre un degré. 40 % des français peinent à s’endormi du fait de la température ressentie. Or peu de foyers disposent de la climatisation dans leur chambre et ouvrir la fenêtre dans les villes est parfois plus nuisible que bénéfique tant le bruit du monde y est sensible. Et en effet, 89 % d’entre eux s’endorment ou tentent de s’endormir fenêtres closes. Or, nous avons besoin d’évoluer dans une sorte de microclimat favorable pour nous endormir, alchimie subtile entre l’environnement thermique et la température cutanée sans quoi le déroulement du sommeil en sera perturbé.
Le 22 mars, à la Part-Dieu, votre sommeil n’aura plus de secret pour vous
C’est à Lyon que vendredi prochain, des experts des HCL, de l’INSERM, du CNRS, de l’IFSTTAR (ex INRETS), du Centre de Recherche en Cancérologie de Lyon, seront à la disposition de tout les publics, petits et grands pour parler du sommeil, conseiller, écouter, présenter les données récentes et les innovations technologiques de ce domaine qui nous concerne tous. La Journée du Sommeil apporte des réponses, favorise le dépistage, rapproche la science de ses bénéficiaires… C’est une journée unique pour échanger avec des médecins et chercheurs passionnés, pour identifier les acteurs de soin, rencontrer les associations de patients, et apprendre à mieux dormir…
Pour rencontrer des médecins, des associations de patients, des chercheurs autour d’ateliers pédagogiques, de tables rondes, conférences-débats, animations vidéo tout au long de la journée, rendez-vous le 22 mars prochain, Parvis de la Gare Part-Dieu, entre 11 et 18 heures.
Contacts :
Responsable scientifique
Dr Claude Gronfier
Claude.gronfier@inserm.fr
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