Sciences et Montagne à la Une de la revue Alpe

Léonard de Vinci, géologue et ascensionniste, est, dès le XVe siècle, le premier à adopter un regard naturaliste sur les Alpes et à proposer une des premières théories sur l’origine des fossiles. Philippe Buache, lui, invente la charpente de la Terre, une approche erronée sur la localisation des chaines de montagnes, mais magnifiquement illustrée et immensément influente jusqu’au milieu du XIXe siècle. Dolomieu et Horace-Bénédict de Saussure développent, quant à eux, l’histoire naturelle sur le terrain alpin et jusqu’au sommet du mont Blanc. Les montagnes jouent encore un rôle considérable dans la conception du Cosmos selon Alexandre von Humboldt, et illustrent à merveille son souci de combiner une approche rationnelle et sensible de la nature. Que dire enfin, de la recherche sur les glaciers ? Thème aujourd’hui d’actualité en raison des évolutions climatiques, mais qui fut pourtant analysé dès le XIXe siècle par Agassiz ou Viollet-le-Duc et permit d’affiner le savoir sur l’âge glaciaire. Que ce soit dans les domaines de l’environnement ou des sciences sociales, les Alpes constituent un terrain fructueux pour la production de connaissances. Ce numéro de la revue L’Alpe évoque la longue histoire de savoirs humains en perpétuel bouillonnement.


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Retrouvez par ailleurs la plupart des auteurs de ce nouveau numéro de la revue L’Alpe en assistant au colloque organisé par Montanea, le mardi 26 mars 2013 de 9 h à 12 h 30, au centre de congrès Le Manège à Chambéry(331 rue de la République).