Agriculture : une politique régionale de soutien à l'autonomie alimentaire des élevages
Ven 14 Déc - 19:57
Depuis 2006, le Conseil régional mène une réflexion sur l’autonomie alimentaire des élevages de ruminants, aboutissant au vote d’une première délibération en janvier 2009. Gérard LERAS, actuel Conseiller spécial (EE-LV) délégué à la politique foncière, se réjouit « de cette seconde délibération qui vient élargir le dispositif en y incluant d’autres filières animales (porcine et avicole) et en favorisant l’autonomie alimentaire à une échelle plus vaste que celle de l’exploitation agricole ».
Michel GREGOIRE, Vice-président à l’agriculture et au développement rural, a souligné que « à ce jour, 500 élevages sont engagés dans cette démarche, pour lesquels la Région a mobilisé environ 2M€. Fort de cette expérience, la Région souhaite aujourd’hui inclure dans le dispositif tous les éleveurs de Rhône-Alpes et contribuer ainsi à l’équilibre territorial et économique de la région. Pour cela, le Conseil régional y consacrera près d’1M€ par an. »
En Rhône-Alpes, l’élevage représente la première activité de l’agriculture régionale, concernant 58% des exploitations agricoles. L’alimentation du cheptel rhônalpin (1 million de bovins, 400 000 ovins, 155 000 caprins, 300 000 porcins et 15 millions de volailles) est stratégique pour la viabilité des élevages, pour lesquels la volatilité des prix entraîne une forte insécurité économique (le poste alimentaire représentant par exemple 70% des coûts de production des porcs et des volailles).
Malgré un potentiel certain, la production actuelle pour l’alimentation des élevages, fourrages, céréales et protéagineux, est largement insuffisante.
La relocalisation de la production de matière première en région permet à la fois de rapprocher l’offre de la demande, et donc de réduire les coûts intermédiaires, écologiques comme économiques, de développer localement des activités économiques, et de jouer la complémentarité entre territoires (par exemple entre plaine et montagne) et entre exploitations agricoles. Pour un éleveur, développer la production alimentaire lui permet de diversifier, et donc de sécuriser, son exploitation.
A partir de 2013, le soutien de la Région se déclinera donc selon 3 échelles :
- A l’échelle des exploitations, la Région accompagnera les élevages volontaires (bovins, ovins, caprins, porcins et avicoles) de la réalisation du diagnostic d’exploitation jusqu’à la mise en oeuvre des préconisations au travers des aides à l’évolution de l’assolement, à la gestion optimisée des pâturages et aux investissements individuels et collectifs.
- A l’échelle des territoires, la Région renforcera son soutien aux initiatives collectives locales à
travers les PIDA (Programme Intégré de Développement Agricole) et les PSADER (Projet Stratégique Agricole et de Développement Rural).
- A l’échelle régionale, la Région accompagnera la réimplantation des cultures de protéines végétales, encouragera la recherche à travers les Pôles d’Expérimentation et de Progrès (PEP) et soutiendra des actions collectives dans le cadre des projets de filière régionale (CROF).
Rapport adopté – vote à l’unanimité
Michel GREGOIRE, Vice-président à l’agriculture et au développement rural, a souligné que « à ce jour, 500 élevages sont engagés dans cette démarche, pour lesquels la Région a mobilisé environ 2M€. Fort de cette expérience, la Région souhaite aujourd’hui inclure dans le dispositif tous les éleveurs de Rhône-Alpes et contribuer ainsi à l’équilibre territorial et économique de la région. Pour cela, le Conseil régional y consacrera près d’1M€ par an. »
En Rhône-Alpes, l’élevage représente la première activité de l’agriculture régionale, concernant 58% des exploitations agricoles. L’alimentation du cheptel rhônalpin (1 million de bovins, 400 000 ovins, 155 000 caprins, 300 000 porcins et 15 millions de volailles) est stratégique pour la viabilité des élevages, pour lesquels la volatilité des prix entraîne une forte insécurité économique (le poste alimentaire représentant par exemple 70% des coûts de production des porcs et des volailles).
Malgré un potentiel certain, la production actuelle pour l’alimentation des élevages, fourrages, céréales et protéagineux, est largement insuffisante.
La relocalisation de la production de matière première en région permet à la fois de rapprocher l’offre de la demande, et donc de réduire les coûts intermédiaires, écologiques comme économiques, de développer localement des activités économiques, et de jouer la complémentarité entre territoires (par exemple entre plaine et montagne) et entre exploitations agricoles. Pour un éleveur, développer la production alimentaire lui permet de diversifier, et donc de sécuriser, son exploitation.
A partir de 2013, le soutien de la Région se déclinera donc selon 3 échelles :
- A l’échelle des exploitations, la Région accompagnera les élevages volontaires (bovins, ovins, caprins, porcins et avicoles) de la réalisation du diagnostic d’exploitation jusqu’à la mise en oeuvre des préconisations au travers des aides à l’évolution de l’assolement, à la gestion optimisée des pâturages et aux investissements individuels et collectifs.
- A l’échelle des territoires, la Région renforcera son soutien aux initiatives collectives locales à
travers les PIDA (Programme Intégré de Développement Agricole) et les PSADER (Projet Stratégique Agricole et de Développement Rural).
- A l’échelle régionale, la Région accompagnera la réimplantation des cultures de protéines végétales, encouragera la recherche à travers les Pôles d’Expérimentation et de Progrès (PEP) et soutiendra des actions collectives dans le cadre des projets de filière régionale (CROF).
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