Bernhoft, festival Fort en Jazz, vendredi 8 juin 2012, 22h

Bernhoft, ça se voit autant que ça s'écoute. Seul en scène avec sa guitare et à l'aide de son looper, machine à empiler les sons et les voix, cet homme-orchestre de 35 ans que l'on surnomme déjà le Keziah Jones "norvégien" s'est fait connaître sur Internet. Un son venu du froid qui brise la glace avec la chaleur de la pop, de la soul.

Bernhoft est bercé dès l’enfance par la mixité
des genres grâce à un père chanteur d’opéra
et une mère professeur de musique. Il écoute
beaucoup Prince ou Marvin Gaye et du
Gospel, avant de former des groupes de
heavy métal. Cette richesse et cette diversité
forgeront sa personnalité. Après un premier
album ancré dans la soul de Curtis Mayfield et
Stevie Wonder, il devient petit à petit «un groupe
à lui tout seul». Avec «Solidarity Breaks»,
son deuxième album composé en solo à
Oslo, le norvégien nous offre de véritables
bijoux pop soul sublimés par des mélodies
soul et funk 70’s et servies par une voix suave
modulée et maîtrisée, digne des plus grands
soulmen. Il y démontre ses talents de polyinstrumentiste,
capable de jouer de tous les instruments, tout en actionnant son sampler, et montrant une gamme vocale qui semble illimitée.


1ère partie (20h30): Sélection 2012 du tremplin Jazz(s)ra : Dreisam

Dreisam n´est pas un Trio de Jazz ordinaire. Les compositions du pianiste français et de la saxophoniste allemande font échos avec le jazz mais aussi avec le folklore balkanique, la musique classique et la musique pop. Le jeu puissant du batteur brésilien apporte quant à lui énergie et passion : deux caractéristiques essentielles de ce trio. Ce n´est d’ailleurs pas sans raison que le groupe s´appelle "Dreisam" : rivière allemande qui traverse Freiburg et lui confère douceur, concordance des sons et
harmonie des couleurs…

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