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Date d'inscription : 04/05/2011
https://www.lyonenfrance.com
16042020
D’un côté des paysans obligés de surgeler ou détruire leur production faute de débouchés ; de l’autre des consommateurs placés sur liste d’attente avant d’être approvisionnés par des AMAP ou autres filières courtes.
La crise sanitaire et la fermeture des marchés ont mis en évidence la fragilité des liens entre l’agglomération lyonnaise et son bassin agricole, qui est pourtant l’un des plus riches de France. Pour sortir de cette aberration, une centaine d’acteurs de l’alimentation régionale demandent à David Kimelfeld de doter la Métropole, dont il est toujours président, d’un marché d’intérêt métropolitain. L’Arrière-Cour a rencontré (par Skype bien-sûr) son principal initiateur, Barthélémy Chenaux, et publie en exclusivité leur appel, ainsi que la liste des 100 premiers signataires.
Appel :  « Nourrir Lyon en temps de crise, sauver la récolte » Nourri10
Pourquoi êtes vous à l’initiative de l’appel publié aujourd’hui dans L’Arrière-Cour (à retrouver en intégralité à la suite de l’entretien) ?
Barthélémy Chenaux : À titre personnel, je suis engagé dans un projet de légumerie-conserverie locale, Rhône-Saône Légumes, qui ouvrira en 2021. Et comme acteur local, j’ai trouvé la situation un peu paradoxale : le ministre de l’agriculture incite au « patriotisme alimentaire », mais dans le même temps, la fermeture un peu arbitraire des marchés privent nos agriculteurs de leurs débouchés. Or comme tout le monde a pu le vérifier, l’idée d’acheter français dans les supermarchés, c’est un leurre. Ce sont toujours des tomates espagnoles et des courgettes marocaines qui sont proposées. Pour Pâques, au Carrefour à côté de chez moi, ils proposaient de l’agneau néo-zélandais…. Alors que nos producteurs sont obligés de congeler leur viande ! Dans le même temps, beaucoup d’initiatives se sont mises en place, mais sans coordination, et donc sans parvenir à répondre à la demande. Les AMAP se sont retrouvées par exemple avec des listes d’attente importantes. On a donc ce paradoxe d’avoir d’un côté des producteurs contraints de détruire leur lait, ou de le transformer en fromage en attendant de pouvoir le vendre, et de l’autre des cités U où les étudiants n’ont pas les moyens de se nourrir correctement, des consommateurs qui n’arrivent pas à se fournir…

« L’autonomie alimentaire de la Métropole n’est que de 5%, alors que dans un rayon de 50 kilomètres autour de nous, la production agricole pourrait répondre à 80 ou 90 % de nos besoins »

La Métropole a notamment mis en place une plateforme pour regrouper les différentes initiatives
La Métropole s’est donnée des objectifs avec le Projet Alimentaire du territoire lyonnais (PATLY), qui nous semblent aller dans la bonne direction. Les acteurs économiques et agricoles qui signent cette tribune participent d’ailleurs pratiquement tous au PATLY. Notre proposition vient simplement en renfort, parce qu’il nous semble que la crise actuelle nous offre aussi une opportunité à saisir de faire nettement plus et d’aller beaucoup plus vite. Nous partageons l’analyse de la Métropole, quand elle estime que nous n’avons pas de problème de production, mais de connexions avec nos producteurs : aujourd’hui, l’autonomie alimentaire de la Métropole n’est que de 5%, alors que dans un rayon de 50 kilomètres autour de nous, la production agricole pourrait répondre à 80 ou 90 % de nos besoins…
Qu’est-ce qui coince alors ?
Quand le ministre de l’agriculture demande de « manger français », on ne trouve pas les produits, parce que les circuits de distribution sont intégrés à des réseaux internationaux. Le modèle, ce sont les marchés d’intérêts nationaux. Il y en avait un à Confluence avant qu’il ne soit privatisé par Gérard Collomb et déplacé à Corbas. Depuis, il n’est plus lié aux collectivités locales, il se définit comme un « marché de gros international » et obéit à des logiques d’import-export. Nous pensons qu’à côté, nous pourrions nous doter d’un outil capable d’organiser la distribution de la production locale et de gérer ses surplus.

« Nous pourrions utiliser les cantines centrales pour transformer en conserves les surplus de légumes que nos paysans n’arrivent plus à écouler. »

C’est une proposition pour répondre à une situation exceptionnelle ou un projet à long terme ?
Au départ, j’avais titré l’appel « nourrir Lyon en temps de crise, sauver la récolte ». J’imaginais par exemple que nous pourrions utiliser les cantines centrales pour transformer en conserves les surplus de légumes que nos paysans n’arrivent plus à écouler. De la même manière que certaines usines se sont adaptées provisoirement pour produire des masques, des blouses ou des respirateurs. Mais dans les discussions avec les différentes personnes qui ont rejoint cet appel, le texte s’est enrichi, car il nous a semblé que nous étions à une époque charnière qui peut nous permettre de partir ensemble dans la bonne direction. L’idée générale, c’est que la production locale soit prioritairement adressée à la consommation locale, en resserrant les liens, à des prix rémunérateurs pour les agriculteurs, ce qui contribuera je l’espère au passage à réorienter le modèle agricole vers des pratiques plus vertueuses, comme le bio.
À qui avez-vous adressé cette tribune ?
Avant sa publication, nous l’avons envoyée aux équipes de David Kimelfeld, puisqu’il est encore président de la Métropole et qu’il est en situation d’agir sans attendre. Elles ont marqué un signe d’intérêt et nous attendons leur retour. Nous l’avons adressée aussi à tous les candidats à la présidence de la Métropole, à l’exclusion du RN pour des raisons évidentes.

« Est-ce qu’il faut continuer de boire trois cafés par jour ou passer à la chicorée ? »

Vous êtes-vous même candidat sur les listes Lyon en commun de Nathalie Perrin-Gilbert, comme certains autres signataires de la tribune. Est-ce aussi une démarche politique ?
Je sais que je marche sur un fil, mais j’interviens ici comme acteur de la filière agricole, pas comme militant politique. Il y a parmi les signataires des gens engagés sur d’autres listes, notamment Europe-Écologie-Les-Verts, et surtout beaucoup d’agriculteurs qui sont en dehors de l’agglomération et ne sont donc pas concernés par le scrutin…
Mais qui semblent dans l’ensemble plus proches de la Confédération paysanne que de la FNSEA…
J’ai travaillé trois ans à la Confédération paysanne, c’est normal que l’on retrouve plus mes réseaux. Et ce mouvement est engagé dans une démarche locale depuis longtemps. Mais il me semble que la FNSEA pourrait aussi signer cet appel. Sa présidente nationale vient d’appeler à « un grand changement de politique agricole, agroalimentaire et de distribution », regrettant que « depuis des années la France a ouvert ses marchés aux produits moins disants écrasant les agriculteurs » et relevant qu’en 10 ans les importations de légumes avaient progressé de 50% et ceux de fruits de 67%. Après, je ne suis pas sûr qu’elle pousse la cohérence jusqu’à se plaindre de l’augmentation des exportations ! Mais il ne s’agit pas de dire qu’il faut passer au tout local. Les deux systèmes ont vocation à cohabiter. Entre novembre et avril, même si on est dans une région tempérée, la saison est un peu creuse, et comme tout le monde, je suis bien content de trouver des oranges et des ananas. Simplement, aujourd’hui les réseaux d’import-export disposent de tous les outils nécessaires, ce n’est pas le cas des circuits courts et c’est là que la Métropole pourrait agir avec un marché d’intérêt local, comme il en existe de nombreux exemples ailleurs.
Notre région est d’ailleurs celle qui contient le plus d’AOP, qui se vendent partout dans le monde… Quels objectifs faut-il se fixer ?
En disant cela, vous pensez plus aux fromages et aux vins qu’aux carottes ! Mais c’est compliqué comme question. Est-ce qu’il faut continuer de boire trois cafés par jour ou passer à la chicorée ? On aura toujours envie de manger du bleu d’Auvergne et de boire du Lambrusco, les échanges sont plutôt féconds et positifs, dans les deux sens. Si on se contentait de notre production locale, on ne mangerait vraiment pas beaucoup de poisson par exemple. L’idée, ce n’est pas de demander l’autonomie alimentaire intégrale. Nous sommes à 5%, pour une population aussi grande, cela paraît un vrai risque, alors que l’on sait que nous connaîtrons dans les prochaines décennies d’autres épisodes de crises sanitaires, climatiques ou autres. L’objectif de la Métropole est d’arriver à 15%, essayons déjà de l’atteindre et nous verrons ensuite si cela fait sens d’aller plus loin.
Propos recueillis par Raphaël Ruffier-Fossoul

Appel : Nourrir Lyon, autrement, localement, solidairement

« Alors que la crise sanitaire bouleverse la société toute entière, nous observons en tant qu’acteurs de l’alimentation durable lyonnais une crise alimentaire à laquelle il s’agit de répondre avec urgence, justice et solidarité. Cette crise peut nous donner l’opportunité d’améliorer l’autonomie alimentaire de notre territoire. Toutes les conditions sont réunies : d’un côté, la volonté de soutenir les producteurs locaux, accompagner le besoin de consommer des produits frais, sains et de qualité, et favoriser l’accessibilité alimentaire dans les espaces périphériques ; de l’autre, le besoin de trouver des moyens d’écouler en toute sécurité avec des modes de paiement adaptés la production agricole locale qui doit s’adapter face à l’arrêt brutal d’une bonne part de ses débouchés habituels. »

D’une crise sanitaire à une crise agricole et alimentaire

« Le confinement et l’interdiction soudaine des marchés de plein vent ont considérablement bouleversé les options offertes aux lyonnais pour accéder à une alimentation durable, locale, saine, et de qualité. Si des initiatives ponctuelles et individuelles se mettent en place par le jeu des réseaux et des connaissances, de nombreux habitants (notamment des quartiers prioritaires de la politique de la ville, devenus de véritables déserts alimentaires) se trouvent dépourvus de tout accès aux produits frais. Les circuits d’aide alimentaire ont également été considérablement déstabilisés. »
« En parallèle, les producteurs locaux qui écoulaient leur production sur les marchés ou dans la restauration commerciale ou collective se retrouvent face à une situation paradoxale. Certains d’entre eux, déjà aguerris à la logique de circuits courts, ont rapidement mis en place des systèmes de vente directe et n’arrivent pas à répondre à une demande ultra-locale qui explose. Mais, pour d’autres, insérés dans des circuits plus longs et produisant à plus grande échelle, la réorganisation est beaucoup plus complexe : se pose alors la question de diminuer le niveau de production. »
« Nous risquons donc de connaître une grave crise agricole et alimentaire à partir des prochaines semaines si aucune mesure d’ampleur n’est prise rapidement. Cette crise aura des répercussions sur le long terme : disponibilité en nourriture de qualité pour tous, prix des denrées, maintien d’une agriculture durable sur notre territoire. »

Une responsabilité à agir vite, collectivement

« L’autonomie alimentaire du territoire métropolitain est inférieure à 5 %. On le mesure aujourd’hui, c’est par la valorisation des productions locales que l’on améliore la sécurité alimentaire d’un territoire et que l’on se donne les moyens de prévenir toute pénurie en situation de crise. La Métropole de Lyon a lancé le Projet Alimentaire Territoriale de Lyon (PATLY) en 2019, et souhaite porter l’autonomie alimentaire à 15 %. C’est un objectif ambitieux que nous partageons. »
« La chaîne de crises actuelles (climatique, sanitaire, alimentaire) nous donne une occasion unique d’atteindre rapidement cet objectif des 15 %, etnous met face à notre responsabilité collective de renforcer les capacités du territoire à surmonter les prochaines crises (fortement probables). Nous devons nous donner les moyens qu’aucune denrée, produite localement, ne se perde, au risque d’une pénurie et ainsi que de conséquences économiques et sociales prolongées considérables. Si des fermes font faillite, non seulement, la récolte 2020 sera perdue mais les suivantes ne pourront être considérées comme garanties. »
« Nous devons nous donner les moyens de lutter contre la fracture alimentaire entre les citoyens qui risque encore de s’accentuer avec l’explosion de la pauvreté et des inégalités. Au contraire, la lutte en faveur de la justice alimentaire peut être un levier de création d’emplois, de revenus et de solidarités. »

Un Marché d’Intérêt Métropolitain au service du territoire

« Jusqu’en 2006, nous disposions d’un Marché d’Intérêt National (MIN), le Marché Gare, qui aurait donné la possibilité aux collectivités de ré-orienter d’urgence et massivement les productions locales vers une consommation locale d’ampleur. Malheureusement, ce marché est désormais privé (Marché de gros Lyon-Corbas) et la puissance publique n’a plus de prise sur ses orientations stratégiques. »
« Nous proposons l’ouverture immédiate d’un Marché d’Intérêt Métropolitain (MIM). Ce MIM pourra prendre la forme d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif (SCIC) et s’inscrire dans le cadre règlementaire des Services d’Intérêt Économique Général (SIEG) − où seront associés des collectivités, des acteurs de l’alimentation durable, les producteurs et des consommateurs. »
« Il aura pour mission de garantir un débouché rémunérateur (prix minimum) aux productions de tous les agriculteurs locaux et d’organiser la distribution de ces produits. Il sera à la fois un outil d’incitation et d’aide à la conversion agro-écologique rapide des exploitations, de coordination de la logistique alimentaire et un outil de justice alimentaire. Enfin, il s’appuiera sur le terreau dense des multiples initiatives développées depuis une quinzaine d’années de vente directe (AMAP, commandes en ligne, groupements d’achat), de distribution alimentaire (épicerie, brasserie, etc.) et de lutte contre les inégalités et l’insécurité alimentaire. »
« Si des stocks de produits frais venaient à se constituer, le MIM se mettrait en relation avec des outils de transformation locaux (cuisines centrales, entreprises agro-alimentaires, etc.) pour assurer la transformation de ces denrées périssables non valorisées en frais. Ainsi elles pourront être écoulées dans le temps dans les cantines scolaires, la distribution classique et solidaire. »
« C’est dans un cadre collectif, coordonné et solidaire que nous pourrons répondre à la crise alimentaire et agricole tout en nourrissant les habitants de notre agglomération. Il est urgent d’agiret les solutions que nous apportons pourront contribuer à dessiner un nouveau cadre des échanges alimentaires sur notre territoire, en s’assurant de conserver localement la richesse produite. Ce qui est aligné avec les objectifs du PATLY. »
« Nous sommes conscients de la situation politique actuelle tout à fait exceptionnelle. Cela ne peut en aucun cas nous rendre attentistes ou freiner les initiatives. Tous les ingrédients d’une gestion intelligente de la crise alimentaire sont ici réunis. C’est pourquoi nous sollicitons la Métropole en tant qu’institution, ainsi que les têtes de listes candidates à sa présidence, à s’engager au plus vite à la création de ce Marché d’Intérêt Métropolitain qui pourra monter en puissance comme projet phare du prochain mandat. La première étape est de constituer d’urgence un comité de préfiguration du MIM. Nous sommes prêts à déployer toute notre énergie, mobiliser aux côtés des acteurs publics toutes les parties prenantes de la chaîne alimentaire au service de notre territoire. »

Signataires (pas ordre alphabétique)

ANGER Daniel (ancien président de communauté de communes du Val d’Azergues), APRUZZESE Quentin (Agriculteur), APRUZZESE Antoine (Citoyen), ARIÈS Paul (politologue, spécialiste de l’alimentation), ARSAC Pierre (citoyen), AUBLIGINE Boris (Fondateur d’Etika mondo, Paysan-écologue, Mba), AUZET Alix (Responsable Auvergne-Rhône-Alpes MIIMOSA), AYMARD Véronique (Présidente, ARDAB − Groupement des Producteurs Bio en Loire et Rhône), AZCUÉ mathieu (Adhérent d’épicerie sociale et solidaire), BAECHLER REYNAUD Juliette (Citoyenne), BAGNON Fabien (Citoyen consommacteur), BARANGE Jérôme (paysan co-fondateur d’AlterMonts, SAS AlterMonts), BASMASON Odile (médecin et citoyenne), BAUDIN Jean-François (Président du Réseau AMAP AURA), BÉAL Catherine (consomm’acteur), BELLAT Prescilia (Co-fondatrice de Récup & Gamelles), BELLEC Dominique (Editeur), BENZENO Annie (citoyenne), BERNARD Bruno (Candidat à la présidence de la Métropole de Lyon, EELV), BERTRAND Chrystel (consommatrice de produits issus de l’agriculture durable), BESOIN BRUNEL Florence (Consommateur), BIDOLET Nathalie (Citoyenne), BIGORRE Jean Philippe (Comédien), BIOT Pierre (Paysans, président de l’Association Départementale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural 69 – ADDEAR 69), BLANC Pascale (Chargée de mission accompagnement), BLANCHIN Andréa (Administratrice représentante des Ami·es de la Confédération Paysanne), BODET Lucas (Chargé de projet, Association Récup et Gamelles), BOFFET Laurence (élue à la mairie de Lyon 1er), BONNEFOUX Christelle (Bergère, fermière Terre de Liens – La Ferme de la Fournachère), BONY Jacques (indépendant), BORIES Hélène (citoyenne), BORRELLI Vincent (Citoyen), BOUCHEK Alexandra (Présidente de RECUP & GAMELLES), BOUVAIS Vincent (GRAP), BRIOTET Jean-Paul (Représentant de Générations Futures sur Lyon), BRUSAPORCO Jean-Daniel (Citoyen), BRUSAPORCO Regine (Citoyenne solidaire et consommatrice de produits locaux), BUFFET Marie-Hélène (Intervenante santé / travail), BUROSSE Agnès (citoyenne, adhérente, Epicentre, épicerie sociale et solidaire), CADEL Maxime Consommateur de produits locaux), CAHEN Martin (Association Belle Bouffe), CALDERO Philippe (Maître de conférences), CALVINO Sabine (citoyenne), CAVERNE Laurent (citoyen), CHAPPUIS Matthias (Coordinateur Opérationnel, Association Récup et Gamelles), CHARREYRE Marie-Thérèse (Chercheur CNRS, Université de Lyon), CHARRIER Hélène (Citoyenne), CHARVÉRIAT Amélie (Coordinatrice Réseau AMAP), CHASTAGNOL Mathieu (Habitant de l’ain, Membre de « Nous Voulons des Coquelicots »), CHAUTAGNAT Jean-Luc (coordinateur du projet de CAE agricole – GRAP), CHENAUX Barthélémy (Co-fondateur de Rhône-Saône Légumes), CHRISTOPHE Charles (Expert Foncier Agricole), COCHET Raphaël (Co-fondateur Epicentre), COLCOMBET-LARZAT Anne (Particulier), COLLIGON Nadine (Représentante de Générations Futures sur Lyon), COLLIN Philippe (Citoyen), CORVAISIER Clément (Citoyen de la métropole lyonnaise), COUDERC Florence (ancienne maraîchère en agroécologie), COULANGE Raphaël (Citoyen), COUROUBLE Alice (Porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Ain), COUTURIER Antoine (Agronome, accompagnateur de transition écologique de l’agriculture), CRESSON Céline (Consultante en agriculture biologique), DE BUSSY Jacques (citoyen), DE SAINT BASILE Elisabeth (Particulier), DECHAMPD Cyril (Citoyen), DECLERCK Valérie (Candidate conseillère à la Métropole EELV), DELLA CORTE Marco (fondateur Le Grenade – administrateur URSCOP), DESORME Gaëlle (Fondatrice et accompagnatrice de projets de circuits courts), DJEGHMOUM Anne Marie (consommatrice), DOMMANGE Sophie et Matthieu (Gérants du restaurant Soline), DOSSUS Thomas (Habitant du 7e, membre d’EELV), DOSSUS Françoise (citoyenne consommatrice produits locaux), DOUAUD Chantal (Consommactrice), DOUCET Grégory (Candidat écologiste à la mairie de Lyon, Maintenant Lyon – EELV), DOUILLON Isabelle (Chevrière et adhérente Confédération Paysanne), DUCHAMP Alain (Citoyen), DUFOUR Blandine (Consomm’actrice, La Gonette MLC), DUPAIGNE Louis (particulier), DUPUIS Alice (Associée de la SCOP – De l’Autre Côté de la Rue), DUREAU Romain (Agro-économiste), ESCARAVAGE Clément (Epicier – La Super Halle d’Oullins), FAMECHON Isabelle (Citoyenne), FARE Marie (Enseignante chercheure Université Lyon 2), FAYET Loïc (Fondateur de Lieux de Liens), FLANDRIN Adrien (Co-fondateur Le Chemin des Mûres), FOREST Maxime (Représentant Alternatiba ANV Rhône), FOUGERES Anne-Laure (citoyenne), GALLEY Philippe (diététicien nutritionniste, C55 pour une alimentation durable), GAUDÉ Matthieu (Citoyen), GENTIL Ivan (Particulier), GOHLER Adrien (Citoyen), GOMAS Caroline (Cuisinière, Association Récup et Gamelles), GRANGE François (paysan), GRAPPIN Elise-Fleur (membre Alternatiba ANV Rhône), GREA Odile (Citoyenne), GUELPA-BONARO Philippe (Cofondateur et animateur du collectif citoyen Lyonnais-es En Transition-s), GUINAND Jérôme (éleveur laitier bio, la ferme du Mornantais, Confédération paysanne du Rhône), GUINAND Jean (agriculteur retraité adhérent à la confédération paysanne, membre du CESER), GUYON Michèle (Retraitée adhérente d’une AMAP), HARTWEG-HELBERT Céline (Citoyenne), HEIBIG Arnaud (père de famille – INSA Lyon), HEIM Renée (directrice – EPLEFPA de ST GENIS LAVAL et son atelier agro-alimentaire), HEVIN Samuel (Travailleur coopératif), IEHL Corinne (conseillère métropole de Lyon GRAM, membre d’Ensemble !), JANDOT DIT DANJOU Xavier (AMAPien), JANIN-THIVOS Chantal (Particulier), JASSERAND Laurence (citoyenne), JÉHANNO Jean-Vincent (Co-Président de La Gonette MLC), JENSEN Pablo (chercheur), KLAM Alain (Particulier), KOHLHAAS Jean-Charles (Conseiller régional), KOMORN Caroline (Professeur des écoles), KOPYTKO Nathalie (Citoyenne), LANCIANO Émilie (Enseignante chercheure Université Lyon 2 – Chaire Économie sociale et solidaire), LAURANÇON Xavier (Arbralégumes), LE SUEUR Christine (Citoyenne), LEROUVILLOIS Vincent (Doctorant en mathématiques), LUNGENSTRASS Valentin (ingénieur), MAINAND Annabelle (Citoyenne), MAURINES Béatrice (enseignante chercheure, sociologue-anthropologue à l’Université Lyon 2), MAZET Adrien (paysan, éleveur, transformateur à la ferme du val Fleury), MERMET Jeanne (citoyenne), MEUNIER Marick (agricultrice représentante de la Confédération Paysanne Auvergne-Rhône-Alpes), MEUNIER Catherine (Consommatrice), MICHEL Olivier (Co-fondateur de ViaTerroirs), MOURIER Pierre (Enseignant), MOZET Erwann (Résident Villeurbannais, comédien), NAVARRANNE Armelle (Citoyenne), NAZARET Armelle (salariée d’une épicerie coopérative, Demain Supermarché), NEUMEYER Jacky et Maryse (retraités), NIOGRET Baudoin (Co-fondateur de ViaTerroirs), OLIVIER Nils (Président, co-fondateur Le Chemin des Mûres), PACCOUD Germaine (consommatrice), PACCOUD Jacques (consommateur citoyen), PALLIÈRE Benjamin (Co-fondateur de Rhône-Saône Légumes), PARIS-ROMASKEVICH Bertrand (accompagnateur de projets ESS), PARISET Antoine (maraîcher à Orliénas, porte-parole de la Confédération Paysanne du Rhône), PIETRE-CAMBACEDES Aurélie (Étudiante en Économie Sociale et Solidaire Université Lyon 2), PONT Arnaud (Maraîcher), PTOCKY ROZWADOWSKA Therese Wladek (Habitants planète), RAMUET Françoise (Enseignante), RICHARD Samuel (animateur syndical de la Confédération Paysanne du Rhône), RICHER Samuel (ingénieur conseil en agriculture, Villeurbanne), RIGAUD Loïc (Co-président du GRAM), SALEILLES Séverine (Maître de conférences, Université Lyon 1), SAUZE Pierre (travailleur coopératif, de l’Autre côté de la rue), SCHMITZ Christina (Citoyenne citadine), SIBELLE HUSSON Martine (Infirmière), SPENLE Yves (Retraité), SULTAN Frédéric (coordinateur, Remix the commons), TAHRI MALLIS Jalila (Citoyenne), TANNIER Eric (Chercheur), TAVERNIER Boris (Fondateur de l’association VRAC), TEDESCO Jean-François (Fondateur Mes Producteurs Mes Cuisiniers), TISSOT Claire (Particulier), VASSEUR Alexandre (Co-fondateur et trésorier du collectif ATTABLE), VERMILLON Marie-Amandine (Association Belle Bouffe), VERNIER Pauline (citoyenne), VERSLUYS Vincent (Citoyen), VESSILLER Béatrice (Candidate la mairie de Villeurbanne), VEYRIE Florence (Libraire, La Maison Jaune), VILLARD Claude (paysan retraité, membre de croc’ethic), VINARD Madeleine (Consommatrice), VINCENT Lorana (Directrice de l’association VRAC Lyon), VIVET Florent (Responsable adjoint boutiques producteurs, Terres Lyonnaises), WILSON Michel Militant écologiste et associatif, FNE), ZRARI Lilia (consommatrice de produits paysans)
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